Field Flora Co Ltd de Forest-Side attribue cette situation à plusieurs facteurs : la dépréciation de l’euro, et un intérêt grandissant des horticulteurs de Hollande et d’Italie pour produire ces types de fleur. Résultat : les Européens préfèrent acheter des anthuriums en provenance de ces pays, car leurs prix sont nettement plus compétitifs.
Ce sont plus particulièrement les petits producteurs locaux qui exportent des anthuriums de couleur rouge qui font face actuellement à des difficultés pour écouler leurs produits. Les producteurs les mieux avisés affirment que l’idéal serait de diversifier les marchés d’exportation. C’est d’ailleurs pourquoi Anthurium Orchid Ltd a décidé de se concentrer sur l’Australie, Dubaï, Canada et La Réunion.
Alan de Spéville, Managing Director de ladite compagnie, a déclaré au Matinal que ses deux principaux clients n’ont pas passé de commande depuis mai dernier. “Je dois rappeler qu’auparavant 60 % de nos exportations d’anthurium étaient destinés au marché italien, mais nous avons dû diversifier nos marchés ces dernières années”, a-t-il dit. Il devait toutefois affirmer que la situation de son entreprise “n’est pas plus mal que les autres”, et qu’elle peut quand même faire face à ces moments difficiles grâce à son programme de diversification.
Les exportateurs d’anthuriums sont actuellement confrontés à un autre problème : le coût du fret. Ils souhaitent ardemment que le gouvernement accède à leur requête pour la mise en place d’un Freight Rebate Scheme. Ce plan aura pour but d’alléger le coût du fret afin de permettre aux horticulteurs de respirer un peu.
Selon les indications recueillies auprès des producteurs, ce n’est que vers fin octobre qu’on pourrait s’attendre à des commandes d’anthurium en provenance de l’Italie car ce pays commencera alors à entrer dans la période hivernale qui est caractérisée généralement par une baisse de la production des fleurs.
Anthurium Exports Ltd, autre compagnie exportatrice d’anthurium, se trouve aussi dans la même situation. “Le marché ne marche pas comme il faut depuis la crise économique. Puis, il faut savoir qu’en hiver la production a chuté. Il faut constamment innover et trouver de nouvelles idées”, a déclaré un cadre de l’entreprise. Selon lui, un Freight Rebate Scheme existe actuellement pour les exportateurs d’ananas. “Mais les procédures sont tellement longues et fastidieuses pour récupérer les dépenses encourues que certains exportateurs préfèrent ne pas adopter ce plan.”
:Blog Admin Note::Reproduced from lematinal.com 12/08/10::
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