Tuesday, May 29, 2012

Africa: 2007-2008 Food Crisis - Causes, Responses, and Lessons Learned



The world food crisis of 2007-2008 caused a substantial rise in the cost of food, especially staple foods such as rice, wheat, and corn. This rise in price had a devastating effect on hungry people in the developing world.

Between 2005 and 2011, world prices for rice, wheat, and maize rose 102 percent, 115 percent, and 204 percent, respectively, according to the UN Food and Agriculture Organization (FAO). With price increases, people with less disposable income must spend a larger percentage of their earnings on essential staple grains, and less on other food and non-food items. This can have a significant impact on nutrition.

In seven Latin American countries, this increase in price led to an average 8 percent decrease in the amount of calories consumed. Before the crisis, 35 percent of households in Ecuador received an adequate amount of calories; afterwards, only 22 percent were receiving healthy levels of calories. In developing countries, if prices rise 50 percent across the board, and there is no rise in income, iron intake will decrease by 30 percent, according to the International Food Policy Research Institute (IFPRI). In the Philippines, this 30 percent decrease in iron consumption would mean that only 5 percent of women have adequate levels of iron.

The high food prices have pushed 44 million people into severe poverty and hunger between June 2010 and February 2011 alone. According to a report by FAO, even brief periods of high food prices can have lasting effects on the food security of people living on less than US$2 per day. FAO also predicts that, due to a number of factors, including climate change, a growing demand for biofuels, and increased financialization of food and agricultural commodities, price volatility will continue into the future.

How can we use this experience to be prepared for food crises in the future? According to the U.S. Department of State (DoS), there are a number of lessons to be learned. On one hand, there were policies that made the crisis worse, while, on the other hand, there were policies that helped to combat the crisis:

Policies that Intensified the Problem:

1) Export restrictions: IFPRI concluded in its Reflections on the Global Food Crisis that about three-fourths of rice price increases occurred in 2008 due to export bans from major exporters. These restrictions caused panic buying in importer countries, which drove up prices and disrupted supply responses by local producers.

2) Panic buying, stock building and lack of transparency: Some nations purchased more basic grains than necessary, in an attempt to increase stocks and decrease prices. However, this resulted in large food losses and food waste.

Policies That Protected the Poor and Helped to End the Crisis:

1) Market-based responses coupled with targeted safety nets: According to the Organisation for Economic Cooperation and Development (OECD), safety nets "support the purchasing power of the poor without distorting domestic incentives to produce more food, and without reducing the incomes of poor food sellers." This helps to alleviate the immediate impacts of high food prices without disrupting pricing for farmers.

2) Reducing import restrictions, releasing stocks, and reassuring the markets: Governments that decreased tariffs and taxes on imports decreased prices for staples in their own countries. Also, by publicizing stock information on food, countries were able to end price hikes.

3) Long-term attention to the agricultural sector: Countries that focus on investing in their agricultural sectors decrease their vulnerability during times of volatility and crisis. Investment strategies the DoS suggest include "[alleviating] transportation, distribution, and supply-chain bottlenecks, promoting sound market-based principles for agricultural sector development and regional trade, encouraging private investment, and undertaking appropriate public investments and use of new agricultural technologies."

4) Emergency donor assistance: As a short-term fix, the international community, including governments, NGOs, private sector organizations, and international partners, can provide aid assistance to those in emergency situations.

When food prices rise, the poor are the most vulnerable. Rising food prices can have significant impacts on the nutritional levels of people in developing countries. The responses to these crises are also important in shaping how the most vulnerable fare during these times of emergency.

Jameson Spivack is a research intern with the Nourishing the Planet project.

Source:http://allafrica.com/stories/201205211385.html

Thursday, May 10, 2012

La biotechnologie : Une réalité à Maurice

La biotechnologie : Une réalité à Maurice
Photo Courtesy: www.defimedia.info


Il avait des rêves plein la tête lors de sa première visite à Maurice en mai 2005. L’un d’eux, établir dans l’île la culture de la biotechnologie. Sept ans après, Deepak Yardi, un ressortissant indien, l’a réalisé à plus de 55 %.
Son projet comporte un volet agri­cole et un vétérinaire. Le gouverne­ment mauricien lui ayant alloué soixante arpents de terre, pour une période de vingt ans, Deepak Yardi compte mettre en pratique ses idées. À ce jour, le Managing Director d’Aadicon Biotechnologies Limited a déjà débuté la culture de diverses plantes – la canne à sucre, le guatemala et l’ananas sous culture ouverte ; de la laitue, du chou, du chou-fleur, du haricot ; de la fraise ; et des fleurs telles soucis, gerbera, roses et orchidées en serre. Soulignons que c’est Aadicon qui a décroché le contrat pour l’aménagement paysager en matière de plantes de Neotown. 


L’irrigation de ces plantes se fait grâce à l’eau de pluie, amassée à deux points de captage sur la ferme. Il en faut quelque 20 000 litres d’eau par jour. Heureusement pour Aadicon qui se trouve dans une région très arrosée, coupure ou pas, sa culture n’en souffre point. Le système d’irrigation, par ailleurs, est informatisé.


« Différentes plantes ont besoin de différente quantité d’eau à différent intervalle. Ainsi, on contrôle l’irrigation, autant que la fertilisation grâce à l’informa­tique », souligne Deepak Yardi, microbiologiste de formation. D’autre part, Aadicon s’est aussi mise à la production des fertilisants bio tels que le ‘bio control agents’, en collaboration avec l’Agricultural Research Extension Unit (l’AREU). Cela, afin d’étendre la recherche et le développement dans le domaine de la biotechnologie agricole. L’application de bonnes bactéries et de champignons, explique Deepak Yardi, sert à améliorer la fertilité de la terre et ainsi restaurer sa qualité.


Deepak Yardi dans sa serre.
Photo Courtesy: www.defimedia.info

Il n’y a que 5 % des bactéries qui sont mauvais. Toujours de concert avec l’AREU, nous avons testé l’application des bonnes bactéries auprès de plus d’une centaine de planteurs, et force est de constater que plus de 90 % d’entre eux étaient satisfaits des résultats. Nous avons même reçu la permission de la Food and Agriculture Organisation pour fournir des fertilisants bio aux planteurs locaux dans le but de promouvoir les activités agricoles organiques », ajoute-il. 


La seconde phase du projet, poursuit le ressortissant indien, consiste en la mise en place d’un Frozen Semen Laboratory (actuellement en construc­tion) qui aura pour mission de récolter de la semence bovine et de la préserver selon les méthodes biotechnologiques. Le sperme bovin sera commercialisé dans le monde.  L’accent sera surtout mis sur les marchés africains, européens et australiens.   


Deepak Yardi souligne qu’en ce moment même, sa compagnie est en train d’entamer des démarches pour l’importation de bœufs de l’Afrique du Sud. La construction des étables pour les accueillir, ainsi qu’un cinquantaine de vaches est en train d’être finalisée. « Tout devrait être prêt d’ici le mois d’août. Je souhaiterais que ce soit le Premier ministre Navin Ramgoolam qui procède à l’inauguration officielle de notre ferme », confie le MD d’Aadicon. 


À ce jour, 85 personnes (parmi quelques expatriés indiens) travaillent pour le compte d’Aadicon. Plusieurs d’entre ces employés viennent de Dubreuil et de Montagne-Blanche. Avec le démarrage du projet, ce nombre passera à 250 employés. Autre projet : la mise sur pied d’un institut de formation destiné aux vétérinaires afin de les tenir au courant des dernières avancées en matière d’insémi­nation artifi­cielle, entre autres. 

Ils sont nombreux les planteurs locaux à déplorer le manque de main-d’œuvre qui se fait ressentir de plus en plus. Qu’en pense Deepak Yardi ?



« C’est l’agriculture moderne qui ramènera les jeunes vers la terre. D’ailleurs, une fois qu’ils réaliseront la marge de profits que promet ce secteur changeront d’avis. Ces deux élé­ments marchent de pair », estime ce dernier. Notre interlocuteur ajoute que l’agriculture et l’élevage ne demandent rien de plus que la passion et le dévouement. 


Un Amoureux de notre île

C’est l’effet qu’a eu l’île Maurice sur Deepak Yardi à sa première visite chez nous. Sauf qu’il ne se contentera pas de faire du tourisme, mais s’y implantera en tant qu’homme d’affaires. La première idée qui lui est venue en tête a été de se faire une place dans le domaine pharmaceutique. Or, quelque temps après, ne voyant pas venir le succès escompté, cet originaire de l’État du Maharashtra décide alors de se réorienter vers l’agriculture qui est son fort. Sa nouvelle décision, explique-t-il, a été motivée par le positionnement stratégique de l’île Maurice dans l’océan Indien. 



D’un point de vue bioscientifique, son choix allait se poser sur Piton-du-Milieu, à quelques kilomètres du réservoir pour y implanter sa ferme. « Situées loin des habitations, mes activités ne dérangeront pas les gens, et ils ne me gêneront pas non plus », soutient-il. 


Wednesday, May 9, 2012

Les légumes frais sont-ils meilleurs que ceux en conserve ou congelés ?

Les légumes frais sont-ils meilleurs que ceux en conserve ou congelés ?
Photo Courtesy: Defimedia.info
Au moins cinq fruits et légumes par jour. Ce slogan, qui prône une alimentation saine et équilibrée, reste mystérieux. Est-ce que consommer des fruits et légumes en conserve ou congelés pose un problème dans notre alimentation ? La nutritionniste Amiira Beharry répond. 

« Les fruits et légumes sont des composants colorés, savoureux et nutritifs de notre alimentation et sont souvent plus attirants et sains pour la santé lors de la récolte. Malheureusement, la plupart des gens n'ont pas de potagers chez eux, capables de fournir l'apport recommandé de cinq portions quotidiennement. Donc, les légumes et fruits en conserve ou congelés ajoutent de la variété à notre alimentation », concède la nutritionniste, Amiira Beharry.

Bien que les aliments en conserve soient souvent considérés comme moins nutritifs que les produits frais ou congelés, des recherches ont révélé que ce n'est pas toujours vrai. La nutritionniste explique que les effets de la transformation, de stockage et de cuisson sont très variables, selon les produits. « Généralement, la mise en conserve diminue souvent le contenu de ces nutriments solubles dans l'eau, tels que les vitamines B et C. Le stockage et la cuisson des légumes frais et congelés peuvent également réduire considérablement le contenu nutritif ».

En outre, les aliments en conserve contiennent souvent des éléments nutritifs ajoutés tels que le sel (en conserve dans la saumure) ou le sucre (en conserve, au sirop). Le sodium (sel) est souvent surconsommé et un moyen de le réduire est de drainer l'eau salée ou de laver l’aliment. « Mais cela peut aussi causer une perte des nutriments hydrosolubles. Comme pour les fruits en conserve dans le sirop, ils pourraient être remplacés par leur jus frais en conserve qui s’avère être plus sain à la consommation », indique-t-elle.

Amiira Beharry explique que les procédés de mise en conserve renferment les nutriments jusqu’à ce qu’ils atteignent le sommet de leur fraîcheur, et en raison d’un manque d'oxygène au cours de la période de stockage, les conserves de fruits et légumes restent relativement stables jusqu'à au moment où ils sont consommés et ont une plus longue durée de vie. « En outre, les aliments en conserve sont généralement plus sûrs. » Il ressort que les aliments en conserve ont moins d’incidence sur la sécurité alimentaire, derrière les aliments réfrigérés, frais et biologiques. « Le processus de mise en conserve inhibe la croissance de certains pathogènes et donc réduit la probabilité de servir des produits contaminés ».

« Mangez des fruits et légumes frais aussi vite que possible », conseille la nutritionniste. Car certains légumes frais, tels que les haricots verts et les épinards, perdent jusqu'à 75 % de leurs vitamines C dans les sept jours suivant la récolte, même lorsqu'ils sont maintenus à la température recommandée du réfrigérateur.
En ce qui concerne les légumes congelés, d’après notre interlocutrice, ces produits sont également conditionnés au sommet de leur fraîcheur. La congélation commerciale conserve efficacement la valeur nutritive. Fruits et légumes congelés sont plus nutritifs s’ils sont conservés pour des courtes durées à des températures bien contrôlées. « Les données montrent que la teneur en éléments nutritifs dans des aliments congelés est plus élevée que dans les aliments crus. »

Amiira Beharry trouve que la recommandation exclusive de produits frais limite certes le choix des consommateurs, et les avantages nutritionnels des produits en conserve et congelés sont aussi ignorés. « Les recherches montrent que, le temps qu’ils sont consommés, les fruits et légumes frais, congelés ou en conserve, peuvent être nutritionnellement similaire », souligne-t-elle.

Thursday, May 3, 2012

Marché national de gros pour fruits et légumes : un consultant nommé bientôt

Marché national de gros pour fruits et légumes : un consultant nommé bientôt
Photo Courtesy: lexpress.mu

Le consultant du projet sera nommé incessamment par appel d’offres. Il devra, entre autres choses, déterminer l’encadrement légal par rapport au fonctionnement d’un marché national.

Les conditions d’opération, pas toujours conformes aux normes souhaitées, dans la cour des marchés de la vente à l’encan de produits agricoles à Port-Louis, Vacoas et à Centre de Flacq sont en passe de subir un lifting grâce à un projet de construction d’un marché de vente en gros national.

Parallèlement, des problèmes tels que les infrastructures inadéquates qui constituent un réel handicap pour la bonne marche des transactions surtout durant les intempéries, l’absence de facilités de stockage des fruits et des légumes qui influent négativement sur le coût des produits, les mauvaises conditions hygiéniques et sanitaires et l’absence d’aire de stationnement à l’origine d’embouteillages sont appelés à disparaître. Les trois sites actuels seront maintenus en place.

Le Conseil des ministres vient de donner son feu vert pour l’exécution du projet. Les travaux préliminaires seront réalisés par un consultant qui sera recruté incessamment par appel d’offres. Ce consultant devra, entre autres, établir la faisabilité du projet, indiquer la superficie requise pour son installation, procéder à l’identification du site approprié, calculer le coût du projet et élaborer un encadrement légal pour régir le mode de fonctionnement du marché de gros national.

Dès que le consultant aura donné une indication du coût du projet, le dossier sera soumis pour examen au Project Plan Committee (PPC) et au département du Transport Intérieur et de la Marine du ministère des Infrastructures publiques à la National Development Unit.

Le Project Plan Committee est un outil incontournable dans le dispositif du gouvernement pour ce qui est de l’investissement dans le secteur public. Dès l’exercice budgétaire 2008/2009, l’allocation budgétaire s’effectue désormais en fonction de programmes d’investissement à être mis à exécution selon un calendrier spécifique. Il oblige les ministères à inclure dans leur plan de prestation de services, le principe de recherche de normes et celui de l’établissement d’objectifs à atteindre par rapport au budget alloué.

En 1998, une étude en vue de la construction d’une infrastructure pareille a été lancée avec l’aide de la Japan International Corporation Agency (JICA).

« Il est temps de revoir le mode d’opération dans ce secteur. Le pays Il n’est plus possible d’effectuer des transactions à une heure du matin. Ce n’est plus prudent. Notre système d’opération est des plus archaïques. Il manque des facilités de base comme le stationnement adéquat, un système de canalisation des eaux pluviales, des espaces appropriés pour stocker les produits sans que leur qualité en souffre. Si ce système de commercialisation peut réduire le coût d’opération, ce sera bien entendu à l’avantage des consommateurs. Le marché national ne devrait pas être construit loin de Port-Louis », soutient Isoop Soobadar, président du Market Traders Association.