CONNAISSEZ- VOUS le pitaya? Vous serez sans doute nombreux à répondre par la négative. Ce fruit, aussi connu comme le fruit du dragon ou encore la « poire- framboise » , est certes rare, et peu connu des Mauriciens. Mais il est commercialisé, depuis le début de l’année, par certains marchands.
Au marché central, ils ne sont que deux à vendre ces fruits en été. Bhurosy Mohit, l’un de ces deux marchands, explique que le pitaya est « trés sucré et ressemble un peu au kiwi. » Il ajoute qu’il y a deux types de pitaya sur le marché, soit celui à la pulpe rouge et un autre, à la pulpe grisâtre.
Mais pour l’heure, Bhurosy Mohit ne compte pas beaucoup de Mauriciens parmi les clients qui lui achétent ces fruits.
D’abord, parce que ces derniers ne sont pas trés connus des Mauriciens. Ensuite, sans doute, en raison de son prix. Il coûte, en effet, entre Rs 150 à Rs 200 l’unité. « A cause de sa rareté » , explique le marchand.
Le pitaya a pourtant une valeur nutritive indéniable. Certaines personnes lui prêtent, en outre, des vertus thérapeutiques, notamment parce qu’il contient des antioxydants alors que la fleur peut être aussi utilisée dans le thé.
La plupart du temps ce sont des touristes qui connaissent déjà ce fruit qui l’achétent au marché.
Le Verger de Labourndonnais est l’un des producteurs du pitaya.
La MSIRI effectue, de son côté, des recherches sur ce fruit pour la production locale. A ce jour, elle en a cultivé trois types.
Si autrefois, le pitaya était réservé uniquement à la famille royale mexicaine, peu à peu sa culture s’est répandue dans d’autres pays. Un fruit peut peser entre 500 à 700 g.
:: Blog Admin Tip :: You can perhaps contact AREU Model Farms to know about availability of planting materials for pittaya ::
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from lexpress.mu of 27.08.10 ::
Sunday, August 29, 2010
Le pitaya, fruit peu connu, sur le marché…
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Thursday, August 26, 2010
Publication CTA sur Moringa ( Brede Mouroum) : Téléchargement Gratuit
Moringa oleifera a tout pour plaire. Cet arbuste tropical dont on utilise les feuilles, les fleurs, les graines, les fruits, le bois et l’écorce pour quantité d’usages pousse vite et sa plantation ne demande pas de gros investissements.
Longtemps délaissées en Afrique au profit de légumes considérés comme “plus modernes” tels le chou ou la carotte, les feuilles de moringa se prêtent à toutes sortes de préparations culinaires (pains, beignets, pâtes, condiments, etc.). Séchées et réduites en poudre, elles constituent un bon complément alimentaire, véritable concentré de protéines, vitamines et minéraux. Cent grammes de ses feuilles fraîches renferment autant de protéines qu’un œuf, de vitamine C qu’une orange, de calcium qu’un verre de lait… La graine se mange grillée comme une arachide. Le moringa sert aussi comme fourrage et il entre dans la composition de médicaments, de teintures, de papier…
Ce guide vise à améliorer les pratiques de culture et de transformation des feuilles de moringa, afin d’améliorer la qualité sanitaire et nutritionnelle du produit final et d’assurer ainsi un revenu aux producteurs.
Clicquez sur l'image en haut pour télécharger le livret.
Produire et transformer les feuilles de moringa
Moringa Association of Ghana/Moringanews/CTA, 2010, 36 p.
© CTA, reproduction autorisée à des fins non commerciales - excepté les illustrations - à condition de citer la source
Longtemps délaissées en Afrique au profit de légumes considérés comme “plus modernes” tels le chou ou la carotte, les feuilles de moringa se prêtent à toutes sortes de préparations culinaires (pains, beignets, pâtes, condiments, etc.). Séchées et réduites en poudre, elles constituent un bon complément alimentaire, véritable concentré de protéines, vitamines et minéraux. Cent grammes de ses feuilles fraîches renferment autant de protéines qu’un œuf, de vitamine C qu’une orange, de calcium qu’un verre de lait… La graine se mange grillée comme une arachide. Le moringa sert aussi comme fourrage et il entre dans la composition de médicaments, de teintures, de papier…
Ce guide vise à améliorer les pratiques de culture et de transformation des feuilles de moringa, afin d’améliorer la qualité sanitaire et nutritionnelle du produit final et d’assurer ainsi un revenu aux producteurs.
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Produire et transformer les feuilles de moringa
Moringa Association of Ghana/Moringanews/CTA, 2010, 36 p.
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Tuesday, August 24, 2010
Read the latest CTA SPORE Magazine
Read the latest CTA SPORE magazine by clicking on the image. This is the no. 148 Aug/Sept 2010 issue.
Sunday, August 22, 2010
Entrée en vigueur de l'embargo sur les exportations de céréales: Hausse des prix des céréales
L'embargo sur les exportations de céréales décidé par le Premier ministre Vladimir Poutine est entré en vigueur dimanche, le gouvernement russe cherchant ainsi à contenir la hausse des prix engendrée par l'effondrement des récoltes en Russie en raison de la canicule.
Selon un décret gouvernemental signé le 5 août par M. Poutine, cette mesure d'exception s'appliquera du 15 août au 31 décembre, et pourrait être étendu au-delà de cette date en fonction de l'état de la récolte.
La Russie, troisième exportateur mondial de blé, a déjà abaissé à 60-65 millions de tonnes sa prévision de récolte de céréales pour 2010, contre 97 millions de tonnes en 2009.
Près d'un quart des cultures de céréales ont été perdues en raison de la sécheresse et de la canicule qui frappent le pays, selon le président russe Dmitri Medvedev. L'état d'urgence a été décrété dans 27 régions agricoles.
L'embargo doit servir à assurer l'approvisionnement des marchés intérieurs et éviter une envolée des prix, selon les dirigeants russes, soucieux d'éviter tout risque de troubles sociaux en raison d'une hausse brutale des prix des denrées.
"Il faut empêcher l'inflation des prix intérieurs et également sauver le cheptel russe" qui risquerait d'être abattu en cas de manque de nourriture en raison de prix intérieurs trop élevés sur les céréales, avait expliqué M. Poutine lors de l'annonce de la mesure.
La consommation intérieure de céréales en Russie est d'environ 78 millions de tonnes. Le pays peut compter sur une réserve de 9,5 millions de tonnes d'un fonds de l'Etat et sur 21 tonnes issues de la récolte de l'année dernière, selon le gouvernement.
En 2009, le pays avait exporté 21,4 millions de tonnes de céréales.L'annonce de l'embargo a provoqué un emballement des prix du blé sur les marchés financiers mondiaux, inquiets devant les risques de pénurie dans le monde.
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from france24.fr of 15.08.10 ::
Selon un décret gouvernemental signé le 5 août par M. Poutine, cette mesure d'exception s'appliquera du 15 août au 31 décembre, et pourrait être étendu au-delà de cette date en fonction de l'état de la récolte.
La Russie, troisième exportateur mondial de blé, a déjà abaissé à 60-65 millions de tonnes sa prévision de récolte de céréales pour 2010, contre 97 millions de tonnes en 2009.
Près d'un quart des cultures de céréales ont été perdues en raison de la sécheresse et de la canicule qui frappent le pays, selon le président russe Dmitri Medvedev. L'état d'urgence a été décrété dans 27 régions agricoles.
L'embargo doit servir à assurer l'approvisionnement des marchés intérieurs et éviter une envolée des prix, selon les dirigeants russes, soucieux d'éviter tout risque de troubles sociaux en raison d'une hausse brutale des prix des denrées.
"Il faut empêcher l'inflation des prix intérieurs et également sauver le cheptel russe" qui risquerait d'être abattu en cas de manque de nourriture en raison de prix intérieurs trop élevés sur les céréales, avait expliqué M. Poutine lors de l'annonce de la mesure.
La consommation intérieure de céréales en Russie est d'environ 78 millions de tonnes. Le pays peut compter sur une réserve de 9,5 millions de tonnes d'un fonds de l'Etat et sur 21 tonnes issues de la récolte de l'année dernière, selon le gouvernement.
En 2009, le pays avait exporté 21,4 millions de tonnes de céréales.L'annonce de l'embargo a provoqué un emballement des prix du blé sur les marchés financiers mondiaux, inquiets devant les risques de pénurie dans le monde.
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from france24.fr of 15.08.10 ::
Les légumes, essentiels pour la santé, mais coûtent plus cher
Révolu le temps où l’on allait au marché avec un gros billet de cent roupies et on retournait la “tente bazar“ débordant. La vie change et cela nous coûte très cher.
Les gens ont tendance à serrer les cordons de leur bourse en allant faire leurs provisions, car il est évident que le coût de la vie est assez élevé pour qu’on s’en plaigne. Les doléances de la population devant la hausse constante des prix de légumes et de fruits nous amènent à réfléchir sur ce qui nous attend dans les années à venir.
Nous sommes confrontés à un monde qui évolue à une vitesse incroyable, les gens doivent consentir à des sacrifices énormes pour essayer, tant bien que mal, de survivre. Ainsi, un petit tour au marché et voilà … On dirait que les gens rouspètent sur les prix qui montent en flèche. Est-ce dû au changement climatique, ou faisons-nous face à la pénurie de certains légumes ? Prêtons l’oreille ! Même les marchands sont mécontents car, disent-ils, les gens sont réticents à acheter, vu les prix qui prennent l’ascenseur sans rarement en descendre. Mais, soutiennent-ils, situation oblige.
Rien n’équivaut une bonne santé. Les légumes sont en vedette pour une vie saine. Consommer des légumes est vivement conseillé par le personnel du secteur médical aussi bien que les nutritionnistes pour une bonne hygiène de vie. La santé vaut bien plus que de l’or.
Eh oui, les gens en achètent, tout en tenant compte de leur budget restreint. Chemin faisant, dans les rues, en revenant du marché, ces dames laissent passer : “Hé, pa fasil, tu peux croire, des lalos à Rs 40 !”
Les margozes battent tous les records au niveau des prix, s’affichant à Rs 50 la livre. Pourtant, ces légumes apportent beaucoup de bienfaits.
Les recettes de grand-mère les recommandent pour réduire le taux de cholestérol ; Ce n’est pas tout, bien d’autres bienfaits s’y attachent ! Interrogé sur ce prix exorbitant, un marchand de margozes soutient que, malgré le prix, les gens font un effort pour en acheter, mais il fait également remarquer que la vente plonge. Et d’ajouter que “les prix resteront en hausse jusqu’à l’arrivée de l’été”.
Les brèdes songes sont rares ; en faisant le tour du marché, nous n’avons noté que deux marchands vendant ces brèdes très demandés dans les mariages hindous. Ces légumes bien verts et attirants ne passent pas inaperçus même si leur prix est inabordable, pour l’instant. La star des stars, la pomme d’amour est passée à Rs 30. Sa couleur accroche, dès l’entrée. Comme toujours, elles ont besoin de se faire remarquer ! Elles sont belles, en effet.
Les yeux écarquillés dans ce marché se posent sur les grappes de raisins si bien installées en petites montagnes. Mais aie, le prix fait fuir et les marchands doivent héler les clients, valorisant leurs produits pour les inciter à en acheter. Juteux, mais chers, ces raisins qui coûtent Rs 80 la livre. Ils sont fûtés, les marchands de fruits, d’afficher Rs 40 le demi-kilo car s’ils mettaient Rs 80, les gens passeraient droit, faisant mine de n’avoir rien vu, “les raisins sont verts”, dirait La Fontaine.
Petite consolation : les carottes sont toutefois en abondance, ces temps-ci, de Rs 10 à Rs 12 le kilo, les gens en profitent, pour avoir bonne mine. À défaut de bonne santé, ça peut toujours contribuer à préserver la bonne vue de la population. Mais avez-vous jamais vu des lapins porter des lunettes ?
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from lematinal.com 21.08.10 ::
Les gens ont tendance à serrer les cordons de leur bourse en allant faire leurs provisions, car il est évident que le coût de la vie est assez élevé pour qu’on s’en plaigne. Les doléances de la population devant la hausse constante des prix de légumes et de fruits nous amènent à réfléchir sur ce qui nous attend dans les années à venir.
Nous sommes confrontés à un monde qui évolue à une vitesse incroyable, les gens doivent consentir à des sacrifices énormes pour essayer, tant bien que mal, de survivre. Ainsi, un petit tour au marché et voilà … On dirait que les gens rouspètent sur les prix qui montent en flèche. Est-ce dû au changement climatique, ou faisons-nous face à la pénurie de certains légumes ? Prêtons l’oreille ! Même les marchands sont mécontents car, disent-ils, les gens sont réticents à acheter, vu les prix qui prennent l’ascenseur sans rarement en descendre. Mais, soutiennent-ils, situation oblige.
Rien n’équivaut une bonne santé. Les légumes sont en vedette pour une vie saine. Consommer des légumes est vivement conseillé par le personnel du secteur médical aussi bien que les nutritionnistes pour une bonne hygiène de vie. La santé vaut bien plus que de l’or.
Eh oui, les gens en achètent, tout en tenant compte de leur budget restreint. Chemin faisant, dans les rues, en revenant du marché, ces dames laissent passer : “Hé, pa fasil, tu peux croire, des lalos à Rs 40 !”
Margozes, pommes d’amour et raisins plus chers
Les margozes battent tous les records au niveau des prix, s’affichant à Rs 50 la livre. Pourtant, ces légumes apportent beaucoup de bienfaits.
Les recettes de grand-mère les recommandent pour réduire le taux de cholestérol ; Ce n’est pas tout, bien d’autres bienfaits s’y attachent ! Interrogé sur ce prix exorbitant, un marchand de margozes soutient que, malgré le prix, les gens font un effort pour en acheter, mais il fait également remarquer que la vente plonge. Et d’ajouter que “les prix resteront en hausse jusqu’à l’arrivée de l’été”.
Les brèdes songes sont rares ; en faisant le tour du marché, nous n’avons noté que deux marchands vendant ces brèdes très demandés dans les mariages hindous. Ces légumes bien verts et attirants ne passent pas inaperçus même si leur prix est inabordable, pour l’instant. La star des stars, la pomme d’amour est passée à Rs 30. Sa couleur accroche, dès l’entrée. Comme toujours, elles ont besoin de se faire remarquer ! Elles sont belles, en effet.
Les yeux écarquillés dans ce marché se posent sur les grappes de raisins si bien installées en petites montagnes. Mais aie, le prix fait fuir et les marchands doivent héler les clients, valorisant leurs produits pour les inciter à en acheter. Juteux, mais chers, ces raisins qui coûtent Rs 80 la livre. Ils sont fûtés, les marchands de fruits, d’afficher Rs 40 le demi-kilo car s’ils mettaient Rs 80, les gens passeraient droit, faisant mine de n’avoir rien vu, “les raisins sont verts”, dirait La Fontaine.
Petite consolation : les carottes sont toutefois en abondance, ces temps-ci, de Rs 10 à Rs 12 le kilo, les gens en profitent, pour avoir bonne mine. À défaut de bonne santé, ça peut toujours contribuer à préserver la bonne vue de la population. Mais avez-vous jamais vu des lapins porter des lunettes ?
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Friday, August 20, 2010
Book: Fast Food Nation - What about Mauritius?
In this fascinating sociocultural report, Schlosser digs into the deeper meaning of Burger King, Auggie's, The Chicken Shack, Jack-in-the-Box, Little Caesar's and myriad other examples of fast food in America. Frequently using McDonald's as a template, Schlosser, an Atlantic Monthly correspondent, explains how the development of fast-food restaurants has led to the standardization of American culture, widespread obesity, urban sprawl and more. In a perky, reportorial voice, Adamson tells of the history, economics, day-to-day dealings and broad and often negative cultural implications of franchised burger joints and pizza factories, delivering impressive snippets of information (e.g., two-thirds of America's fast-food restaurant employees are teenagers; Willard Scott posed as the first Ronald McDonald until higher-ups decided Scott was too round to represent a healthy restaurant like McDonald's). According to Schlosser, most visits to fast-food restaurants are the culinary equivalent of "impulse buys," i.e., someone is driving by and pulls over for a Big Mac. But anyone listening to this audiobook on a car trip and realizing that the Chicken McNugget turned "a bird that once had to be carved at a table" into "a manufactured, value-added product" will think twice about stopping for a snack at the highway rest stop. Based on the Houghton Mifflin hardcover. (Jan.)
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Tuesday, August 17, 2010
Dr Ajit Maru of GFAR on ICM
This video is being shared to support our colleagues currently working on the National AICKMS document.
Lalini Unmole et Aneeza Soobadar primées au Forum for Agricultural Research in Africa
Deux jeunes chercheuses mauriciennes viennent de faire la fierté de l’ile au Forum for Agricultural Research in Africa (FARA).
Deux Mauriciennes ont reçu des distinctions du Forum for Agricultural Research in Africa (FARA). Elles sont Lalini Unmole, 4è dans la catégorie des Femmes en Science et Aneeza Soobadar, 3e dans la catégorie Jeunes professionnelles en Science.
Lors de la 5e édition du FARA, deux mauriciennes ont fait honneur au pays. Ces jeunes femmes, toutes deux professionnellement qui font de la recherche dans l’industrie sucrière, ont démontré qu’à Maurice les technologies ont beaucoup évolué.
Employée à la Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI), Aneeza Soobadar, se dit fière d’avoir été parmi les 17 finalistes sur plus d’une centaine de candidates. A la troisième position dans la catégorie Jeunes professionnelles en Science, Aneeza Soobadar a consacré quatre ans et demi à sa recherche sur la gestion des déchets dans l’industrie sucrière. Elle a reçu un chèque de 1 500 dollars, une caméra digitale ainsi qu’un droit de publication dans les revues du Centre Technique d’ Agriculture (CTA).
Lalini Unmole a aussi fait de la recherche son métier. Chercheuse à l’Agricultural Research and Extension Unit (AREU) depuis 13 ans, elle aussi a travaillé pendant quatre ans sur son projet d’Approche durable pour la gestion du vers Maruca vitrata Fabricius sur le haricot. Elle s’est classée 4e dans sa catégorie et a remporté un chèque de 1 500 dollars et une publication dans les revues du CTA.
Intéressée par la sécurité alimentaire, Lalini Unmole se dit toute aussi fière d’avoir pu prouver que les efforts des scientifiques peuvent être récompensés. « Le niveau de la compétition était bien élevé, mais j’ai pu me prouver à moi-même que je pouvais réussir et je voulais aussi être un encouragement pour les jeunes », souligne la scientifique.
Et des projets dans le domaine de la recherche scientifique, ces deux jeunes femmes en ont encore! Lalini Unmole projette de faire des recherches sur la chenille dévoreuse de tomate tandis qu’Aneeza Soobadar travaille actuellement sur l’utilisation efficiente des engrais pour augmenter le rendement de la canne.
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from lexpress.mu of 05.08.10 ::
Deux Mauriciennes ont reçu des distinctions du Forum for Agricultural Research in Africa (FARA). Elles sont Lalini Unmole, 4è dans la catégorie des Femmes en Science et Aneeza Soobadar, 3e dans la catégorie Jeunes professionnelles en Science.
Lors de la 5e édition du FARA, deux mauriciennes ont fait honneur au pays. Ces jeunes femmes, toutes deux professionnellement qui font de la recherche dans l’industrie sucrière, ont démontré qu’à Maurice les technologies ont beaucoup évolué.
Employée à la Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI), Aneeza Soobadar, se dit fière d’avoir été parmi les 17 finalistes sur plus d’une centaine de candidates. A la troisième position dans la catégorie Jeunes professionnelles en Science, Aneeza Soobadar a consacré quatre ans et demi à sa recherche sur la gestion des déchets dans l’industrie sucrière. Elle a reçu un chèque de 1 500 dollars, une caméra digitale ainsi qu’un droit de publication dans les revues du Centre Technique d’ Agriculture (CTA).
Lalini Unmole a aussi fait de la recherche son métier. Chercheuse à l’Agricultural Research and Extension Unit (AREU) depuis 13 ans, elle aussi a travaillé pendant quatre ans sur son projet d’Approche durable pour la gestion du vers Maruca vitrata Fabricius sur le haricot. Elle s’est classée 4e dans sa catégorie et a remporté un chèque de 1 500 dollars et une publication dans les revues du CTA.
Intéressée par la sécurité alimentaire, Lalini Unmole se dit toute aussi fière d’avoir pu prouver que les efforts des scientifiques peuvent être récompensés. « Le niveau de la compétition était bien élevé, mais j’ai pu me prouver à moi-même que je pouvais réussir et je voulais aussi être un encouragement pour les jeunes », souligne la scientifique.
Et des projets dans le domaine de la recherche scientifique, ces deux jeunes femmes en ont encore! Lalini Unmole projette de faire des recherches sur la chenille dévoreuse de tomate tandis qu’Aneeza Soobadar travaille actuellement sur l’utilisation efficiente des engrais pour augmenter le rendement de la canne.
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from lexpress.mu of 05.08.10 ::
Watch Lalini Unmole: A Sustainable Approach for the Management of the Legume Pod Borer, Maruca vitrata Fabricius on Bean in Mauritius
Lalini Unmole est une jeune chercheuse mauricienne. Elle a pris part à la finale de la compétition Jeunes Professionnels et Femmes scientifiques organisé par le CTA et ses partenaires.
En compétition dans la catégorie Femme en Science , son étude a porté sur le thème: Approche durable pour la gestion du vers Maruca vitrata Fabricius sur le haricot en Ile Maurice. Elle a remporte le 4ème prix de cette compétition dans la catégorie Femme en science.
Abstract
A Sustainable Approach for the Management of the Legume Pod Borer, Maruca vitrata Fabricius on Bean in Mauritius
The French bean, Phaseolus vulgaris L., is a strategic crop grown on about 360 hectares in Mauritius. Maruca vitrata F., Etiella zinckenella Tr. and Lampides boeticus L. are reported as major pod borers damaging floral parts and pods of bean without any investigation on their economic importance. Previously, insecticides were only screened at field level to update control recommendations. However, chemical control had not always been effective and farmers resorted to indiscriminate use of insecticides. Such practice has eventually raised health, economic and environment concerns. This 4-year study has addressed the pod borer complex in bean cultivation for the development of a sustainable pod borer management strategy. Maruca vitrata was found to be the only pod borer of economic importance causing up to 42% pod damage in untreated bean plots. Three existing plant species (Phaseolus lunatus L., Pueraria phaseoloides (Roxb.) Benth. and Macroptilium atropurpureum (DC.) Urb.) were recorded to host M. vitrata for the first time in Mauritius. Mung bean sprouts is a new and cheap larval diet for rearing of M. vitrata in laboratory. Three types of natural enemies (egg parasitoid, entomopathogenic fungus and nematode) were detected on M. vitrata for the first time in Mauritius. Laboratory tests showed that the egg parasitoid, Trichogramma chilonis Ishii, has attributes of an effective bio-control agent of M. vitrata. Biopesticides and IPM compatible products (Bacillus thuringiensis, azadirachtin, chlorantraniliprole, indoxacarb and spinosad) were identified as suitable alternatives to broad spectrum insecticides. Tested pheromone lures were not effective in luring males of M. vitrata and this indicates that the Mauritian M. vitrata could be a geographically distinct population.
Keywords: Trichogramma chilonis, Bacillus thuringiensis, chlorantraniliprole, indoxacarb, spinosad, azadirachtin
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from ctainfaraga10.wordpress.com::
Agro - industrie: La production de lait est en pleine croissance
LA production locale de lait connaît en ce moment un véritable essor. Selon les derniers chiffres, les Mauriciens consommeraient 800,000 litres de lait chaque mois. Les promoteurs de ce secteur affirment qu’il y a de la place pour tout le monde, d’où la création de bon nombre de compagnies dans ce secteur depuis 5 ans.
Golden Cream Dairy Ltd fait partie de ceux- là. Cette société de 40 personnes, une des plus grosses de ce secteur à Maurice, produit, selon son propriétaire Herrol Parker, 0,8 % de la production totale de l’Île. « La production totale du pays est de 340 000 litres par jour, et nous produisons 3 000 litres par jours » . Sa ferme, étendue sur 50 arpents, comprend 700 bêtes, dont 220 donneuses de lait. « Tout est automatisé ici ; nous avons des machines qui peuvent traire 40 vaches en seulement sept minutes. D’ici un an nous comptons augmenter la production pour atteindre les 20 000 litres par jour » . Les vaches sont importées d’Afrique du Sud, et « le lait est vendu à la firme Maurilait, » souligne Herrol Parker.
À Nouvelle- Découverte, des petits éleveurs contribuent aussi au développement du secteur. Vachan Ramloghun nous raconte qu’il s’est lancé dans la production de lait il y a cinq ans avec ses parents. Sa production compte aujourd’hui 10 vaches pour une moyenne totale de 100 litres de lait par jour. Ce jeune homme explique qu’il y a deux types d’élevage de vache pour la production laitiére. « La premiére méthode consiste à acheter une jeune vache et à l’élever. Dans un deuxiéme temps, on procéde à l’insémination artificielle.
Aprés neuf mois de grossesse, l’animal accouche. Deux semaines aprés l’accouchement, il est possible d’extraire le lait. » Selon lui, la seconde méthode est d’acheter des vaches déjà pleines et d’attendre qu’elles mettent bas. « Ensuite on peut extraire le lait. C’est ainsi que procédent les grandes fermes. » Le jeune homme explique qu’une vache peut donner entre cinq et quinze litres de lait par jour.
« Nous trayons le lait à l’aide de machines.
Une fois cela fait, nous vendons le lait à une firme privée » . Ce lait frais est ensuite vendu à des PME, spécialisées dans la commercialisation de lait frais dans les grandes surfaces, à Rs 12 le litre.
VSR Marketing, située à Quatre- Bornes, est une de ces sociétés.
Vishal Sadul, représentant de la firme, souligne qu’il y a tout un procédé avant la vente du lait dans les grandes surfaces. « Nous ne collectons le lait que dans de petits élevages. Une fois la collecte faite, le lait est réfrigéré à une température comprise entre 0 et 4 degrés. L’étape suivante est la pasteurisation du lait, puis l’emballage » , explique notre interlocuteur. Le lait est mis dans des sachets d’un litre et livré aux supermarchés.
« Nous traitons entre 600 et 1 000 litres de lait par jour, et je peux dire que la demande ne faiblit pas malgré la présence de grandes firmes dans le secteur, » précise le représentant.
Quant au prix, il affi rme que le lait frais se vend entre Rs 30 et Rs 36 le litre dans les commerces du pays.
:: Blog Admin Note :: Article reproduced from lexpress.mu of 17.08.10 ::
Golden Cream Dairy Ltd fait partie de ceux- là. Cette société de 40 personnes, une des plus grosses de ce secteur à Maurice, produit, selon son propriétaire Herrol Parker, 0,8 % de la production totale de l’Île. « La production totale du pays est de 340 000 litres par jour, et nous produisons 3 000 litres par jours » . Sa ferme, étendue sur 50 arpents, comprend 700 bêtes, dont 220 donneuses de lait. « Tout est automatisé ici ; nous avons des machines qui peuvent traire 40 vaches en seulement sept minutes. D’ici un an nous comptons augmenter la production pour atteindre les 20 000 litres par jour » . Les vaches sont importées d’Afrique du Sud, et « le lait est vendu à la firme Maurilait, » souligne Herrol Parker.
À Nouvelle- Découverte, des petits éleveurs contribuent aussi au développement du secteur. Vachan Ramloghun nous raconte qu’il s’est lancé dans la production de lait il y a cinq ans avec ses parents. Sa production compte aujourd’hui 10 vaches pour une moyenne totale de 100 litres de lait par jour. Ce jeune homme explique qu’il y a deux types d’élevage de vache pour la production laitiére. « La premiére méthode consiste à acheter une jeune vache et à l’élever. Dans un deuxiéme temps, on procéde à l’insémination artificielle.
Aprés neuf mois de grossesse, l’animal accouche. Deux semaines aprés l’accouchement, il est possible d’extraire le lait. » Selon lui, la seconde méthode est d’acheter des vaches déjà pleines et d’attendre qu’elles mettent bas. « Ensuite on peut extraire le lait. C’est ainsi que procédent les grandes fermes. » Le jeune homme explique qu’une vache peut donner entre cinq et quinze litres de lait par jour.
« Nous trayons le lait à l’aide de machines.
Une fois cela fait, nous vendons le lait à une firme privée » . Ce lait frais est ensuite vendu à des PME, spécialisées dans la commercialisation de lait frais dans les grandes surfaces, à Rs 12 le litre.
VSR Marketing, située à Quatre- Bornes, est une de ces sociétés.
Vishal Sadul, représentant de la firme, souligne qu’il y a tout un procédé avant la vente du lait dans les grandes surfaces. « Nous ne collectons le lait que dans de petits élevages. Une fois la collecte faite, le lait est réfrigéré à une température comprise entre 0 et 4 degrés. L’étape suivante est la pasteurisation du lait, puis l’emballage » , explique notre interlocuteur. Le lait est mis dans des sachets d’un litre et livré aux supermarchés.
« Nous traitons entre 600 et 1 000 litres de lait par jour, et je peux dire que la demande ne faiblit pas malgré la présence de grandes firmes dans le secteur, » précise le représentant.
Quant au prix, il affi rme que le lait frais se vend entre Rs 30 et Rs 36 le litre dans les commerces du pays.
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Monday, August 16, 2010
Facing the Euro Zone Crisis: Restructuring for Long Term Resilience
The Mauritian economy is once again buffeted by a major external shock, this time by the euro zone crisis. Once more, and in a relatively short span of time, Mauritius is called upon to demonstrate its capacity to respond effectively, to adapt its policies and even to rethink its strategies.
The country is well positioned to respond. The economy has already shown a considerable degree of resilience and has built an environment already conducive to dynamic entrepreneurial activity. Our institutional advantages have been noticed by international investors who have responded positively to our transparent and well defined investment code and legal system. Taxation is competitive and efficient and our economy is increasingly diversified with significant private sector investment in sugar, tourism and hospitality, export processing, financial services, ICT, seafood and knowledge based centres.
This positions us well to emerge even stronger from the impact of the Eurozone and UK crisis provided we act with the same collective ....
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Sunday, August 15, 2010
Saturday, August 14, 2010
Vers un meilleur contrôle de ce que nous mangeons
UNE démangeaison qui vous prend après avoir consommé une soupe ou dégusté une salade ? Vous êtes peut- être atteint d’un empoisonnement alimentaire.
Sans vouloir alarmer qui que ce soit, c’est un fait qu’il est difficile de contrôler le taux de nocivité des aliments que nous consommons.
D’où une campagne de sensibilisation sur le Food Safety organisée par le Rotary Club de Phoenix ( voir hors- texte ).
« Pour chaque cas d’empoisonnement alimentaire, il y a 350 autres personnes qui sont affectés à différents degrés » , explique Eric Mangar, agronome et président du Mouvement pour l’autosuffisance alimentaire, citant les chiffres d’une étude de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture.
Le taux de pesticides dans les fruits et légumes est un des aspects qui inquiètent certains acteurs dans le domaine de l’agriculture. 1 200 à 1 300 tonnes de pesticides sont utilisées par an dans les plantations.
La quantité de fertilisants est de 67 000 tonnes par an. « Des chiffres assez conséquents » , dit Eric Mangar.
Une source au ministère de la Santé explique qu’il est difficile de contrôler cet état de choses. Il fait savoir que, vers le mois d’août 2009, des officiers de l’inspectorat de la Santé avait recueilli des légumes dans différentes parties du pays à des fins d’analyse auprès du Food Laboratory, à Réduit. « Les résultats étaient mauvais. Il y avait un excès de pesticides dans plusieurs de ces échantillons. » Ce n’est pas le nombre d’inspecteurs sanitaires qui fait défaut, selon notre interlocuteur. « Il y en a 45 pour l’île, ce qui est conforme à l’indice par rapport au nombre d’habitants. Mais, c’est clair que s’ils étaient plus nombreux, cela aurait été mieux. » Lui met le blâme sur certains planteurs qui sont « malhonnêtes.
Ils ne respectent pas les délais avant la récolte. Comment nous allons vérifier cela ? » Le moyen le plus sûr est de le faire tester au Food Laboratory . « C’est ce qui est fait, mais les résultats des tests ne sont prêts que deux à trois mois après. Au cas contraire, des saisies auraient été faites sur place » , assure- t- il. Nous n’avons pu avoir des éclaircissements du ministère de l’Agro- industrie qui chapote le Food Laboratory . Selon Eric Mangar, les torts sont loin d’appartenir seulement aux planteurs. « Les terres à Maurice sont très acides et donc peu propices à l’agriculture. C’est le cas même pour les terres agricoles. Si on n’y ajoute pas de fertilisants, les fruits ou légumes n’auront pas une bonne croissance. » De ce fait, certains se livrent à des « cocktails de pesticides pour de beaux produits » . Force est de constater aussi que nos normes phytosanitaires ne correspondent pas à ceux de l’Europe. Du reste, il y a eu une diminution de 60 % dans l’exportation des légumes provenant des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, indique Eric Mangar.
« L’Europe est passée de quatre critères à 12 à 13 critères que les produits qu’elle importe doivent respecter. Elle le fait pour protéger son marché intérieur, mais il se peut que ce soit aussi parce que nos légumes ne la satisfaient pas. » Pour un contrôle réussi, Eric Mangar estime qu’il faudrait plus de coordination entre les laboratoires du pays. « Valeur du jour, le Government Analyst, à Réduit, fait des tests sur les résidus chimiques, le laboratoire de Candos réalise des tests sur les bactéries… Chacun travaille dans son coin. Il faut une stratégie nationale pour le food safety. » Il recommande aussi de développer des moyens de contourner l’utilisation de pesticides, comme c’est le cas au Ghana.
« Là- bas, on plante des fl eurs qui peuvent repousser les insectes nuisibles au milieu des champs de légumes.
Le besoin pour les insecticides est réduit. Il y a plusieurs solutions qu’on ne développe pas à Maurice. » Pour ce faire, il estime que le gouvernement devrait augmenter le budget pour le Food Safety, qui est « faible » actuellement.
Autre conseil : que chaque Mauricien cultive son jardin. Rien de mieux pour contrôler le taux d’engrais chimiques qui atterriront dans les assiettes. « L’auto- production doit devenir un style de vie. »
« Chacun travaille dans son coin. Il faut une stratégie nationale pour le food safety. »
:Blog Admin Note::Reproduced from lexpress.mu 12/08/10::
Sans vouloir alarmer qui que ce soit, c’est un fait qu’il est difficile de contrôler le taux de nocivité des aliments que nous consommons.
D’où une campagne de sensibilisation sur le Food Safety organisée par le Rotary Club de Phoenix ( voir hors- texte ).
« Pour chaque cas d’empoisonnement alimentaire, il y a 350 autres personnes qui sont affectés à différents degrés » , explique Eric Mangar, agronome et président du Mouvement pour l’autosuffisance alimentaire, citant les chiffres d’une étude de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture.
Le taux de pesticides dans les fruits et légumes est un des aspects qui inquiètent certains acteurs dans le domaine de l’agriculture. 1 200 à 1 300 tonnes de pesticides sont utilisées par an dans les plantations.
La quantité de fertilisants est de 67 000 tonnes par an. « Des chiffres assez conséquents » , dit Eric Mangar.
Une source au ministère de la Santé explique qu’il est difficile de contrôler cet état de choses. Il fait savoir que, vers le mois d’août 2009, des officiers de l’inspectorat de la Santé avait recueilli des légumes dans différentes parties du pays à des fins d’analyse auprès du Food Laboratory, à Réduit. « Les résultats étaient mauvais. Il y avait un excès de pesticides dans plusieurs de ces échantillons. » Ce n’est pas le nombre d’inspecteurs sanitaires qui fait défaut, selon notre interlocuteur. « Il y en a 45 pour l’île, ce qui est conforme à l’indice par rapport au nombre d’habitants. Mais, c’est clair que s’ils étaient plus nombreux, cela aurait été mieux. » Lui met le blâme sur certains planteurs qui sont « malhonnêtes.
Ils ne respectent pas les délais avant la récolte. Comment nous allons vérifier cela ? » Le moyen le plus sûr est de le faire tester au Food Laboratory . « C’est ce qui est fait, mais les résultats des tests ne sont prêts que deux à trois mois après. Au cas contraire, des saisies auraient été faites sur place » , assure- t- il. Nous n’avons pu avoir des éclaircissements du ministère de l’Agro- industrie qui chapote le Food Laboratory . Selon Eric Mangar, les torts sont loin d’appartenir seulement aux planteurs. « Les terres à Maurice sont très acides et donc peu propices à l’agriculture. C’est le cas même pour les terres agricoles. Si on n’y ajoute pas de fertilisants, les fruits ou légumes n’auront pas une bonne croissance. » De ce fait, certains se livrent à des « cocktails de pesticides pour de beaux produits » . Force est de constater aussi que nos normes phytosanitaires ne correspondent pas à ceux de l’Europe. Du reste, il y a eu une diminution de 60 % dans l’exportation des légumes provenant des pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique, indique Eric Mangar.
« L’Europe est passée de quatre critères à 12 à 13 critères que les produits qu’elle importe doivent respecter. Elle le fait pour protéger son marché intérieur, mais il se peut que ce soit aussi parce que nos légumes ne la satisfaient pas. » Pour un contrôle réussi, Eric Mangar estime qu’il faudrait plus de coordination entre les laboratoires du pays. « Valeur du jour, le Government Analyst, à Réduit, fait des tests sur les résidus chimiques, le laboratoire de Candos réalise des tests sur les bactéries… Chacun travaille dans son coin. Il faut une stratégie nationale pour le food safety. » Il recommande aussi de développer des moyens de contourner l’utilisation de pesticides, comme c’est le cas au Ghana.
« Là- bas, on plante des fl eurs qui peuvent repousser les insectes nuisibles au milieu des champs de légumes.
Le besoin pour les insecticides est réduit. Il y a plusieurs solutions qu’on ne développe pas à Maurice. » Pour ce faire, il estime que le gouvernement devrait augmenter le budget pour le Food Safety, qui est « faible » actuellement.
Autre conseil : que chaque Mauricien cultive son jardin. Rien de mieux pour contrôler le taux d’engrais chimiques qui atterriront dans les assiettes. « L’auto- production doit devenir un style de vie. »
« Chacun travaille dans son coin. Il faut une stratégie nationale pour le food safety. »
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Thursday, August 12, 2010
Les exportateurs d’anthuriums ne voient plus la vie en rose
Le secteur de la culture d’anthurium bat de l’aile actuellement. Les exportateurs mauriciens se trouvent dans l’obligation de baisser leurs prix de 22 % pour pouvoir rivaliser avec leurs compétiteurs étrangers. Ils réclament ainsi l’intervention du gouvernement au plus vite pour pouvoir amortir le coût du fret pour rester compétitif.
Ce sont plus particulièrement les petits producteurs locaux qui exportent des anthuriums de couleur rouge qui font face actuellement à des difficultés pour écouler leurs produits. Les producteurs les mieux avisés affirment que l’idéal serait de diversifier les marchés d’exportation. C’est d’ailleurs pourquoi Anthurium Orchid Ltd a décidé de se concentrer sur l’Australie, Dubaï, Canada et La Réunion.
Alan de Spéville, Managing Director de ladite compagnie, a déclaré au Matinal que ses deux principaux clients n’ont pas passé de commande depuis mai dernier. “Je dois rappeler qu’auparavant 60 % de nos exportations d’anthurium étaient destinés au marché italien, mais nous avons dû diversifier nos marchés ces dernières années”, a-t-il dit. Il devait toutefois affirmer que la situation de son entreprise “n’est pas plus mal que les autres”, et qu’elle peut quand même faire face à ces moments difficiles grâce à son programme de diversification.
Les exportateurs d’anthuriums sont actuellement confrontés à un autre problème : le coût du fret. Ils souhaitent ardemment que le gouvernement accède à leur requête pour la mise en place d’un Freight Rebate Scheme. Ce plan aura pour but d’alléger le coût du fret afin de permettre aux horticulteurs de respirer un peu.
Selon les indications recueillies auprès des producteurs, ce n’est que vers fin octobre qu’on pourrait s’attendre à des commandes d’anthurium en provenance de l’Italie car ce pays commencera alors à entrer dans la période hivernale qui est caractérisée généralement par une baisse de la production des fleurs.
Anthurium Exports Ltd, autre compagnie exportatrice d’anthurium, se trouve aussi dans la même situation. “Le marché ne marche pas comme il faut depuis la crise économique. Puis, il faut savoir qu’en hiver la production a chuté. Il faut constamment innover et trouver de nouvelles idées”, a déclaré un cadre de l’entreprise. Selon lui, un Freight Rebate Scheme existe actuellement pour les exportateurs d’ananas. “Mais les procédures sont tellement longues et fastidieuses pour récupérer les dépenses encourues que certains exportateurs préfèrent ne pas adopter ce plan.”
:Blog Admin Note::Reproduced from lematinal.com 12/08/10::
Field Flora Co Ltd de Forest-Side attribue cette situation à plusieurs facteurs : la dépréciation de l’euro, et un intérêt grandissant des horticulteurs de Hollande et d’Italie pour produire ces types de fleur. Résultat : les Européens préfèrent acheter des anthuriums en provenance de ces pays, car leurs prix sont nettement plus compétitifs.
Ce sont plus particulièrement les petits producteurs locaux qui exportent des anthuriums de couleur rouge qui font face actuellement à des difficultés pour écouler leurs produits. Les producteurs les mieux avisés affirment que l’idéal serait de diversifier les marchés d’exportation. C’est d’ailleurs pourquoi Anthurium Orchid Ltd a décidé de se concentrer sur l’Australie, Dubaï, Canada et La Réunion.
Alan de Spéville, Managing Director de ladite compagnie, a déclaré au Matinal que ses deux principaux clients n’ont pas passé de commande depuis mai dernier. “Je dois rappeler qu’auparavant 60 % de nos exportations d’anthurium étaient destinés au marché italien, mais nous avons dû diversifier nos marchés ces dernières années”, a-t-il dit. Il devait toutefois affirmer que la situation de son entreprise “n’est pas plus mal que les autres”, et qu’elle peut quand même faire face à ces moments difficiles grâce à son programme de diversification.
Les exportateurs d’anthuriums sont actuellement confrontés à un autre problème : le coût du fret. Ils souhaitent ardemment que le gouvernement accède à leur requête pour la mise en place d’un Freight Rebate Scheme. Ce plan aura pour but d’alléger le coût du fret afin de permettre aux horticulteurs de respirer un peu.
Selon les indications recueillies auprès des producteurs, ce n’est que vers fin octobre qu’on pourrait s’attendre à des commandes d’anthurium en provenance de l’Italie car ce pays commencera alors à entrer dans la période hivernale qui est caractérisée généralement par une baisse de la production des fleurs.
Anthurium Exports Ltd, autre compagnie exportatrice d’anthurium, se trouve aussi dans la même situation. “Le marché ne marche pas comme il faut depuis la crise économique. Puis, il faut savoir qu’en hiver la production a chuté. Il faut constamment innover et trouver de nouvelles idées”, a déclaré un cadre de l’entreprise. Selon lui, un Freight Rebate Scheme existe actuellement pour les exportateurs d’ananas. “Mais les procédures sont tellement longues et fastidieuses pour récupérer les dépenses encourues que certains exportateurs préfèrent ne pas adopter ce plan.”
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HOAX, GOSSIP or REAL: French Developer Aerowatt to Build First Wind Farms in Mauritius Islands
Photo: aerowatt.com - 11,5 MW wind farm at Plan du Pal (Languedoc Roussillon)
French wind and solar energy producer Aerowatt is developing 40 megawatts of wind-farm projects in Mauritius, the island-nation’s first.
An 18-megawatt project near the village of Plaine des Roches in northeast Mauritius will reach completion first. The wind farm is being constructed for about 14 million euros ($18.4 million), Olivier Gaering, Aerowatt’s International Development chief, said in a telephone interview.
“We’re in the process of negotiating a power purchase agreement with Mauritius’s central electricity board and expect this to be finalized in the third quarter,” he said. Construction is set to begin in early 2011 and be complete within a year, he said.
Aerowatt announced on July 7 that it had sold 210,000 carbon credits generated from the project to the Swedish government. Gaering says the sale of the credits will help finance the wind farm.
The second project will be near Britannia, 25 kilometers (16 miles) south of the capital Port Louis. The 22-megawatt wind farm is being developed in collaboration with the Mauritian sugarcane and ethanol producer Omnicane Limited. The project is “close to finalization” and should reach completion in early 2012, Gaering said.
In addition to the Mauritian portfolio, Gaering said Aerowatt is also developing projects in other African countries including Morocco and Senegal.
To contact the reporter on this story: Lauren van der Westhuizen at at lvanderwesth@bloomberg.net.
::Blog Admin Note::Reproduced from bloomberg.com 06/08/10::
French wind and solar energy producer Aerowatt is developing 40 megawatts of wind-farm projects in Mauritius, the island-nation’s first.
An 18-megawatt project near the village of Plaine des Roches in northeast Mauritius will reach completion first. The wind farm is being constructed for about 14 million euros ($18.4 million), Olivier Gaering, Aerowatt’s International Development chief, said in a telephone interview.
“We’re in the process of negotiating a power purchase agreement with Mauritius’s central electricity board and expect this to be finalized in the third quarter,” he said. Construction is set to begin in early 2011 and be complete within a year, he said.
Aerowatt announced on July 7 that it had sold 210,000 carbon credits generated from the project to the Swedish government. Gaering says the sale of the credits will help finance the wind farm.
The second project will be near Britannia, 25 kilometers (16 miles) south of the capital Port Louis. The 22-megawatt wind farm is being developed in collaboration with the Mauritian sugarcane and ethanol producer Omnicane Limited. The project is “close to finalization” and should reach completion in early 2012, Gaering said.
In addition to the Mauritian portfolio, Gaering said Aerowatt is also developing projects in other African countries including Morocco and Senegal.
To contact the reporter on this story: Lauren van der Westhuizen at at lvanderwesth@bloomberg.net.
::Blog Admin Note::Reproduced from bloomberg.com 06/08/10::
FAO: Access Agricultural data for free
Since 9 July 2010, - FAO is granting free and open access to its central data repository, FAOSTAT,( http://faostat.fao.org/) the world's largest and most comprehensive statistical database on food, agriculture, and hunger.
Previously, it was possible to download without charge a limited amount of information from FAOSTAT – which contains over one million data points covering 210 countries and territories -- but access to larger batches of statistics required a paid annual subscription.
FAOSTAT includes data on agricultural and food production, usage of fertilizers and pesticides, food aid shipments, food balance sheets, forestry and fisheries production, irrigation and water use, land use, population trends, trade in agricultural products, the use of agricultural machinery, and more.
FAOSTAT can be consulted using English, French or Spanish and allows users to select and organize the statistical information into tables and charts according to their needs and to download it in Excel format. The original statistic data is supplied by individual countries and regional development organizations in standardized formats.
::Blog Admin Note::Thanks to Rosemay::
Previously, it was possible to download without charge a limited amount of information from FAOSTAT – which contains over one million data points covering 210 countries and territories -- but access to larger batches of statistics required a paid annual subscription.
FAOSTAT includes data on agricultural and food production, usage of fertilizers and pesticides, food aid shipments, food balance sheets, forestry and fisheries production, irrigation and water use, land use, population trends, trade in agricultural products, the use of agricultural machinery, and more.
FAOSTAT can be consulted using English, French or Spanish and allows users to select and organize the statistical information into tables and charts according to their needs and to download it in Excel format. The original statistic data is supplied by individual countries and regional development organizations in standardized formats.
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Tuesday, August 10, 2010
Wind Farms in Mauritius
Photo from: mosaic.cnfolio.com
L’ÉOLIENNE a le vent en poupe. Electrawinds , le pionnier en matiére de production d’énergie verte en Belgique, se propose de construire une ferme éolienne à Maurice pouvant produire 22 MW. La firme prévoit d’installer douze turbines d’une capacité d’environ 2 MW chacune.
Ce projet nécessitera des investissements de l’ordre de Rs 1,7 milliard.
Il s’agit d’un des projets les plus ambitieux en matiére de production d’énergie grâce à l’énergie du vent menés jusqu’à présent à Maurice. Une délégation d’ Electrawinds sera à Maurice dans deux semaines pour rencontrer des membres du gouvernement ainsi que les banques. Des réunions de travail sont également prévues avec le Central Electricity Board ( CEB), le Board of Investment ( BOI) et les services de la météo.
« Nos experts ont déjà identifié trois sites à Maurice.
Nous allons sous peu y effectuer des études sur la vitesse du vent » , explique une source proche de la compagnie belge. Aprés quoi, une demande sera adressée au gouvernement pour l’obtention d’un bail sur le terrain choisi. « Si le gouvernement mauricien vient de l’avant avec un appel d’offres, nous y participerons » , assure un porte- parole de la société.
Les turbines seront opérationnelles « pas plus de dix mois » aprés qu’ils aient obtenu le permis et signé le Power Purchase Agreement . La compagnie compte installer à Maurice des éoliennes comportant une tour de 95 métres de haut. Quant à la partie tournante de l’appareil, elle a un diamétre de 90 métres. Les éoliennes seront placées à 400- 500 métres les unes des autres.
Outre l’énergie produite à partir du vent, Electrawinds produit de l’énergie grâce au soleil et à la biomasse ( matiéres organiques). La compagnie souhaiterait par la suite implanter un parc solaire à Maurice.
Electrawinds est représentée à Maurice par Pradeep Jeeha, ancien ministre de la Technologie de l’information et président de l’ International Financial Consulting . Interrogé, il dit espérer que la firme belge obtiendra « tout le support nécessaire pour faciliter son implantation à Maurice. Voilà une occasion pour développer le concept Maurice Ile Durable, avec un opérateur sérieux qui a l’expertise nécessaire et qui veut investir dans l’éolienne et aussi dans l’énergie solaire.
Ce n’est pas tous les jours qu’une compagnie de cette envergure est intéressé à investir chez nous » . En pourparlers avec la firme belge depuis 2006, Pradeep Jeeha dit avoir fait une demande auprés du CEB et du BOI au nom d’ Electrawinds pour la production d’énergie.
Il y a deux autres projets de ferme éolienne à Maurice. Aerowatt , une firme française, veut produire 18 MW à Plaine- des- Roches. Et, Omnicane , en partenariat avec Aerowatt ( Mauritius) , souhaite construire une ferme éolienne de 22 MW prés de Britannia.
::Blog Admin Note::Reproduced from lexpress.mu of 10/08/10::
I thought twice about whether to put this article on our Agriculture Channel. Come to think about it, you will realise that the agricultural sector is a consumer of fossil fuel.
Cuba, in late 80s had the misfortune to see its agricultural sector collapse because its supplier; Russia, stopped supporting Cuba's energy demands in fossil fuel after changing from a communist to a capitalist country overnight.
Mauritius will certainly not face the same situation, but imagine if we over mechanise and one day, because of some lunatics waging wars or because fossil fuel reserves are depleted, then what would happen? Enjoy the thoughts... As for clean energy, its frustrating not to see it take off, especially when you are surrounded by sea and you have the wind... and for free..!!
L’ÉOLIENNE a le vent en poupe. Electrawinds , le pionnier en matiére de production d’énergie verte en Belgique, se propose de construire une ferme éolienne à Maurice pouvant produire 22 MW. La firme prévoit d’installer douze turbines d’une capacité d’environ 2 MW chacune.
Ce projet nécessitera des investissements de l’ordre de Rs 1,7 milliard.
Il s’agit d’un des projets les plus ambitieux en matiére de production d’énergie grâce à l’énergie du vent menés jusqu’à présent à Maurice. Une délégation d’ Electrawinds sera à Maurice dans deux semaines pour rencontrer des membres du gouvernement ainsi que les banques. Des réunions de travail sont également prévues avec le Central Electricity Board ( CEB), le Board of Investment ( BOI) et les services de la météo.
« Nos experts ont déjà identifié trois sites à Maurice.
Nous allons sous peu y effectuer des études sur la vitesse du vent » , explique une source proche de la compagnie belge. Aprés quoi, une demande sera adressée au gouvernement pour l’obtention d’un bail sur le terrain choisi. « Si le gouvernement mauricien vient de l’avant avec un appel d’offres, nous y participerons » , assure un porte- parole de la société.
Les turbines seront opérationnelles « pas plus de dix mois » aprés qu’ils aient obtenu le permis et signé le Power Purchase Agreement . La compagnie compte installer à Maurice des éoliennes comportant une tour de 95 métres de haut. Quant à la partie tournante de l’appareil, elle a un diamétre de 90 métres. Les éoliennes seront placées à 400- 500 métres les unes des autres.
Outre l’énergie produite à partir du vent, Electrawinds produit de l’énergie grâce au soleil et à la biomasse ( matiéres organiques). La compagnie souhaiterait par la suite implanter un parc solaire à Maurice.
Electrawinds est représentée à Maurice par Pradeep Jeeha, ancien ministre de la Technologie de l’information et président de l’ International Financial Consulting . Interrogé, il dit espérer que la firme belge obtiendra « tout le support nécessaire pour faciliter son implantation à Maurice. Voilà une occasion pour développer le concept Maurice Ile Durable, avec un opérateur sérieux qui a l’expertise nécessaire et qui veut investir dans l’éolienne et aussi dans l’énergie solaire.
Ce n’est pas tous les jours qu’une compagnie de cette envergure est intéressé à investir chez nous » . En pourparlers avec la firme belge depuis 2006, Pradeep Jeeha dit avoir fait une demande auprés du CEB et du BOI au nom d’ Electrawinds pour la production d’énergie.
Il y a deux autres projets de ferme éolienne à Maurice. Aerowatt , une firme française, veut produire 18 MW à Plaine- des- Roches. Et, Omnicane , en partenariat avec Aerowatt ( Mauritius) , souhaite construire une ferme éolienne de 22 MW prés de Britannia.
::Blog Admin Note::Reproduced from lexpress.mu of 10/08/10::
Monday, August 9, 2010
INDUSTRIE SUCRIÈRE: Des planteurs ne veulent plus contribuer au Cess Fund
LES PETITS cultivateurs de la canne affirment être en sérieuses difficultés financières. Raisons évoquées : coût de la main-d’oeuvre en hausse, baisse du prix du sucre, possibilité de mécanisation imitée, revenu en baisse, hausse du coût du transport de la canne et incendie dans les champs. C’est d’ailleurs pourquoi les 20 000 petits planteurs, regroupés au sein de la Small Planters’ Association (SPA), ont décidé de demander au gouvernement l’autorisation de ne plus verser de l’argent au Global Cess Fund, soit Rs 1200 par tonne de sucre.
Ce prélèvement est effectué pour financer, entre autres, les activités du Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI), du Small Planters’ Fund, de l’Irrigation Authority et du Sugar Industry Labour Welfare Fund. Kreepalloo Sunghoon, président de la SPA, a déclaré au Matinal que cette proposition a été formulée au ministère des Finances et il attend que le gouvernement considère ce projet sérieusement. “De toute façon, nous ne sommes pas satisfaits des services offerts par ces institutions”, a-t-il ajouté. Cependant, ajoute-t-il, il ne s’agit pas de prendre une décision pour étouffer ces organismes. “Nous demandons au gouvernement de prendre des dispositions pour financer luimême ces institutions.” Il indique que valeur du jour beaucoup de petits planteurs sont découragés, car le retour sur l’investissement n’est pas conséquent. “De nombreux planteurs délaissent leurs terres sous culture de canne.”
LE SECTEUR sucrier n’est plus profitable. En faisant le calcul, un planteur, après avoir effectué toutes les dépenses, ne reçoit que Rs 1 000 environ par tonne de canne”, soutient le président de la SPA. Et d’affirmer qu’à ce jour, 8000 tonnes de cannes ont été brûlées dans le Nord et il est temps que le gouvernement vienne vite avec des mesures tant promises pour soulager les petits planteurs, tels les revenus découlant des sousproduits de la canne. Il rappelle que l’Union européenne a accordé à Maurice des fonds nécessaires pour enclencher la réforme de l’industrie sucrière. “Mais 50 % de ces fonds auraient été utilisés par le gouvernement pour réaliser des infrastructures sociales”, soutient-il. “Les petits planteurs auraient dû avoir une part de ces fonds pour améliorer leurs situation, car les revenus découlant d’une tonne de sucre sont passés de Rs 18 000 à Rs 12 500 depuis la baisse du prix du sucre par 36 %”, ajoute-t-il.
Les gros cultivateurs de la canne partagent aussi l’opinion des petits planteurs. Ils affirment qu’il y a urgence pour s’attaquer au prélèvement obligatoire (Cess). Si la situation est laissée telle quelle, “le Cess amputera les revenus des producteurs par plus de Rs 1200 par tonne de sucre, soit 10 % du prix prévisionnel de la canne à sucre en 2010”.
La Chambre d’agriculture est consciente de ce problème et elle estime déjà que la campagne 2010 est difficile en dépit des conditions climatiques favorables. Elle prévoit une baisse dans la production de sucre cette année et un prix du sucre estimé à Rs 12 700 la tonne, soit le niveau des prix obtenus en 1996 à 2001. La production de sucre est estimée à 450 000 tonnes cette année.
Les statistiques disponibles indiquent que quelque 1 800 hectares de terre ont été abandonnés ces cinq dernières années, ce qui représente 750 000 tonnes de canne en moins, soit 75 000 tonnes de sucre.
::Blog Admin Note::Reproduced from lematinal.com 05/08/10::
Ce prélèvement est effectué pour financer, entre autres, les activités du Mauritius Sugar Industry Research Institute (MSIRI), du Small Planters’ Fund, de l’Irrigation Authority et du Sugar Industry Labour Welfare Fund. Kreepalloo Sunghoon, président de la SPA, a déclaré au Matinal que cette proposition a été formulée au ministère des Finances et il attend que le gouvernement considère ce projet sérieusement. “De toute façon, nous ne sommes pas satisfaits des services offerts par ces institutions”, a-t-il ajouté. Cependant, ajoute-t-il, il ne s’agit pas de prendre une décision pour étouffer ces organismes. “Nous demandons au gouvernement de prendre des dispositions pour financer luimême ces institutions.” Il indique que valeur du jour beaucoup de petits planteurs sont découragés, car le retour sur l’investissement n’est pas conséquent. “De nombreux planteurs délaissent leurs terres sous culture de canne.”
LE SECTEUR sucrier n’est plus profitable. En faisant le calcul, un planteur, après avoir effectué toutes les dépenses, ne reçoit que Rs 1 000 environ par tonne de canne”, soutient le président de la SPA. Et d’affirmer qu’à ce jour, 8000 tonnes de cannes ont été brûlées dans le Nord et il est temps que le gouvernement vienne vite avec des mesures tant promises pour soulager les petits planteurs, tels les revenus découlant des sousproduits de la canne. Il rappelle que l’Union européenne a accordé à Maurice des fonds nécessaires pour enclencher la réforme de l’industrie sucrière. “Mais 50 % de ces fonds auraient été utilisés par le gouvernement pour réaliser des infrastructures sociales”, soutient-il. “Les petits planteurs auraient dû avoir une part de ces fonds pour améliorer leurs situation, car les revenus découlant d’une tonne de sucre sont passés de Rs 18 000 à Rs 12 500 depuis la baisse du prix du sucre par 36 %”, ajoute-t-il.
Les gros cultivateurs de la canne partagent aussi l’opinion des petits planteurs. Ils affirment qu’il y a urgence pour s’attaquer au prélèvement obligatoire (Cess). Si la situation est laissée telle quelle, “le Cess amputera les revenus des producteurs par plus de Rs 1200 par tonne de sucre, soit 10 % du prix prévisionnel de la canne à sucre en 2010”.
La Chambre d’agriculture est consciente de ce problème et elle estime déjà que la campagne 2010 est difficile en dépit des conditions climatiques favorables. Elle prévoit une baisse dans la production de sucre cette année et un prix du sucre estimé à Rs 12 700 la tonne, soit le niveau des prix obtenus en 1996 à 2001. La production de sucre est estimée à 450 000 tonnes cette année.
Les statistiques disponibles indiquent que quelque 1 800 hectares de terre ont été abandonnés ces cinq dernières années, ce qui représente 750 000 tonnes de canne en moins, soit 75 000 tonnes de sucre.
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Attirer plus de jeunes vers l'agriculture
Se lever aux aurores, la pioche à la main, loeil balayant les champs. S'interroger sur le prix auquel les produits pourront être vendus aux enchères le lendemain.
Est- ce que le gain sera à la hauteur des efforts fournis ? Un peu moins, ou beaucoup moins ? Toutes ces considérations font que peu de gens se bousculent pour devenir planteurs.
« Ce quil faut aujourdhui, ce sont des agriculteurs entrepreneurs, des gens qui ont des notions de gestion, qui sy connaissent sur les maladies des plantes, qui peuvent développer des stratégies de marketing et qui savent gérer les risques du métier » , commente Krit Beeharry, président de la Mauritius Agricultural Marketing and Cooperative Federation ( MAMCF). Autrement, ils feront bien souvent face à de grosses pertes. Plusieurs ont essayé de sy mettre, ont patiemment tamisé leurs terres, semé les graines... pour constater après trois mois que le jeu nen valait pas la chandelle.
Krit Beeharry est actuellement en train didentifier des jeunes pour former dix coopératives à travers lîle. Car, qui dit regroupement dit avantages partagés.
« Il nous faut leur montrer que lagriculture, ce nest pas que beaucoup defforts pour peu de chose. » Il a déjà eu une rencontre avec le ministère de lAgro- industrie ainsi que des Coopératives à ce sujet. Il leur a expliqué son concept. « Je suis maintenant à létape de développer ce concept. » Il estime que cela prendra « au moins deux ans pour en faire une réalité » . Seuls ceux qui veulent sadonner aux cultures de fruits, de légumes et de fleurs – à grande échelle de préférence – seront concernés. « Il faudrait créer une dizaine de coopératives sur toute lîle avec au moins cinq producteurs dans chacune. » Une manière de prolonger le travail de la Farmers Training School de l Agricultural Research and Extension Unit ( Areu). Cette école propose pas moins de 35 cours aux professionnels et nonprofessionnels dans le domaine de lagriculture. Mais, une fois le cours terminé, il y a le besoin de mettre ses connaissances nouvellement acquises en pratique. « LAreu est une université. Mais, elle ne peut pas mettre des terres à votre disposition.
Ce sera aux coopératives de le faire. Ce qui vous permettra délargir vos connaissances grâce à un travail de terrain. » La cible première sera les jeunes. Parce que « si vous demandez à quelquun de 40, 45 ans de repenser lagriculture, cest un peu tard » . Et, il est important de repenser lagriculture, car les laboureurs comme les entrepreneurs manquent à lappel dans lagriculture. « Sur 4 000 à 5 000 planteurs, seuls 600 à 700 ont une connaissance assez élevée. Ce nest pas suffisant. » Et Krit Beeharry de rappeler que les agriculteurs entrepreneurs de moins de 25 ans ne représentent que 5 % à 8 %. Pour augmenter ce chiffre, Krit Beeharry rappelle quil faut aussi un changement de mentalité des Mauriciens. « Il y a des parents qui ne sont heureux que si leurs enfants travaillent dans des bureaux. Il faut changer cette façon de penser. Il y a quelque 350 étudiants qui sortent de la faculté dagriculture ou de sciences appliquées tous les ans. Les bureaux ne suffiront pas pour les accueillir dici à quelques années. Et notre savoir- faire dans lagriculture est limité comparé aux autres pays, donc, ce sera difficile pour eux de sexporter. » Krit Beeharry est davis que cest la première étape avant despérer résoudre le problème de manque de main- doeuvre persistant dans les champs. Car, la logique veut qu « il faut quil y ait des entrepreneurs pour quil y ait la nécessité davoir des laboureurs » .
« Sur 4 000 à 5 000 planteurs, seuls 600 à 700 ont une connaissance assez élevée. »
::Blog Admin Note::Reproduced from lexpress.mu 06/08/10::Thx to Kamlesh:
Est- ce que le gain sera à la hauteur des efforts fournis ? Un peu moins, ou beaucoup moins ? Toutes ces considérations font que peu de gens se bousculent pour devenir planteurs.
« Ce quil faut aujourdhui, ce sont des agriculteurs entrepreneurs, des gens qui ont des notions de gestion, qui sy connaissent sur les maladies des plantes, qui peuvent développer des stratégies de marketing et qui savent gérer les risques du métier » , commente Krit Beeharry, président de la Mauritius Agricultural Marketing and Cooperative Federation ( MAMCF). Autrement, ils feront bien souvent face à de grosses pertes. Plusieurs ont essayé de sy mettre, ont patiemment tamisé leurs terres, semé les graines... pour constater après trois mois que le jeu nen valait pas la chandelle.
Krit Beeharry est actuellement en train didentifier des jeunes pour former dix coopératives à travers lîle. Car, qui dit regroupement dit avantages partagés.
« Il nous faut leur montrer que lagriculture, ce nest pas que beaucoup defforts pour peu de chose. » Il a déjà eu une rencontre avec le ministère de lAgro- industrie ainsi que des Coopératives à ce sujet. Il leur a expliqué son concept. « Je suis maintenant à létape de développer ce concept. » Il estime que cela prendra « au moins deux ans pour en faire une réalité » . Seuls ceux qui veulent sadonner aux cultures de fruits, de légumes et de fleurs – à grande échelle de préférence – seront concernés. « Il faudrait créer une dizaine de coopératives sur toute lîle avec au moins cinq producteurs dans chacune. » Une manière de prolonger le travail de la Farmers Training School de l Agricultural Research and Extension Unit ( Areu). Cette école propose pas moins de 35 cours aux professionnels et nonprofessionnels dans le domaine de lagriculture. Mais, une fois le cours terminé, il y a le besoin de mettre ses connaissances nouvellement acquises en pratique. « LAreu est une université. Mais, elle ne peut pas mettre des terres à votre disposition.
Ce sera aux coopératives de le faire. Ce qui vous permettra délargir vos connaissances grâce à un travail de terrain. » La cible première sera les jeunes. Parce que « si vous demandez à quelquun de 40, 45 ans de repenser lagriculture, cest un peu tard » . Et, il est important de repenser lagriculture, car les laboureurs comme les entrepreneurs manquent à lappel dans lagriculture. « Sur 4 000 à 5 000 planteurs, seuls 600 à 700 ont une connaissance assez élevée. Ce nest pas suffisant. » Et Krit Beeharry de rappeler que les agriculteurs entrepreneurs de moins de 25 ans ne représentent que 5 % à 8 %. Pour augmenter ce chiffre, Krit Beeharry rappelle quil faut aussi un changement de mentalité des Mauriciens. « Il y a des parents qui ne sont heureux que si leurs enfants travaillent dans des bureaux. Il faut changer cette façon de penser. Il y a quelque 350 étudiants qui sortent de la faculté dagriculture ou de sciences appliquées tous les ans. Les bureaux ne suffiront pas pour les accueillir dici à quelques années. Et notre savoir- faire dans lagriculture est limité comparé aux autres pays, donc, ce sera difficile pour eux de sexporter. » Krit Beeharry est davis que cest la première étape avant despérer résoudre le problème de manque de main- doeuvre persistant dans les champs. Car, la logique veut qu « il faut quil y ait des entrepreneurs pour quil y ait la nécessité davoir des laboureurs » .
« Sur 4 000 à 5 000 planteurs, seuls 600 à 700 ont une connaissance assez élevée. »
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Voir au-delà du sucre et ses marchés traditionnels
La réforme de l’industrie sucrière est bien entamée mais il faut déjà penser au-delà de ses marchés traditionnels, voire au-delà du sucre lui-même. Le ministre de l’Agro-industrie Satish Faugoo qui intervenait, le mardi 3 août, lors de l’ouverture de la conférence annuelle de la Fédération des Producteurs de Sucre de la SADC (FSSP) à l’hôtel Le Maritim, Balaclava, estime que nous avons trop longtemps polarisé nos exportations sur l’Europe et les Etats-Unis.
"Certes, ces marchés restent importants, mais nous devons regarder au-delà de ces marchés afin d’optimiser le développement de notre industrie sucrière", a-t-il expliqué.
Industrie régionale ?
Il a évoqué la possibilité d’investir dans une industrie régionale où on pourrait améliorer la capacité régionale pour la production, les logistiques, la recherche et le marketing.
Selon lui, l’Afrique, qui a connu une croissance de 11% ces dernières sept années avec une importation de 9 millions de tonnes de sucre, constitue un marché que les producteurs de la SADC peuvent exploiter.
Toujours dans le même registre à long terme, il est d’avis que la transformation de la bagasse, sous produit de la canne, en éthanol doit être considérée. L’Etat veut introduire l’éthanol comme carburant complémentaire pour alimenter les véhicules à Maurice.
La bagasse peut aussi servir dans la production d’électricité dans la logique des énergies renouvelables et d’une économie réalisée dans l’achat de carburants de l’étranger.
La conférence, qui réunit une cinquantaine de délégués en provenance de 10 pays de la SADC, sous l’égide du Mauritius Sugar Syndicate (MSS) et la Chambre d’Agriculture de Maurice, se tient juste avant le Comité Technique de la SADC sur le sucre (TCS) les 4 et 5 août 2010. Le thème de la conférence de cette année est: "Ouvrir la voie à une industrie sucrière durable et cohérente pour la SADC ".
Maintenir le programme des réformes
Jean Noel Humbert, CEO du MSS a situé, pour sa part, les enjeux de la réforme, notamment au niveau des finances. "Le programme des réformes, entamé sous les Multi Annual Adaptation Strategies, doit être maintenu activement et de façon adéquate. Des facilités de financement au moment opportun et par rapport aux besoins de l’industrie sont essentielles. A Maurice, bien que les réformes sont arrivées à un stade avancé, seulement la moitié des fonds proposés par la Commission européenne sous les Accompanying Measures budgétaires a été allouée par le gouvernement aux producteurs de sucre" a-t-il souligné.
Les usiniers ont beaucoup investi de leur argent dans la centralisation des usines, la construction de deux nouvelles raffineries de sucre, la cogénération et la modernisation des opérations aux champs. Des finances seront encore nécessaires pour le regroupement des petits planteurs et l’optimisation des institutions au service de l’industrie en terme de taille et de coûts, a ajouté Jean Noel Humbert.
Jacques d’Unienville, CEO d’Omnicane, a présenté sa propre compagnie pour illustrer de façon plus explicite les reformes enclenchées et la réorientation de l’industrie : passant du sucre à la canne.
::Blog Admin Note::Reproduced from orange.mu::Thx to Nawsheen::
"Certes, ces marchés restent importants, mais nous devons regarder au-delà de ces marchés afin d’optimiser le développement de notre industrie sucrière", a-t-il expliqué.
Industrie régionale ?
Il a évoqué la possibilité d’investir dans une industrie régionale où on pourrait améliorer la capacité régionale pour la production, les logistiques, la recherche et le marketing.
Selon lui, l’Afrique, qui a connu une croissance de 11% ces dernières sept années avec une importation de 9 millions de tonnes de sucre, constitue un marché que les producteurs de la SADC peuvent exploiter.
Toujours dans le même registre à long terme, il est d’avis que la transformation de la bagasse, sous produit de la canne, en éthanol doit être considérée. L’Etat veut introduire l’éthanol comme carburant complémentaire pour alimenter les véhicules à Maurice.
La bagasse peut aussi servir dans la production d’électricité dans la logique des énergies renouvelables et d’une économie réalisée dans l’achat de carburants de l’étranger.
La conférence, qui réunit une cinquantaine de délégués en provenance de 10 pays de la SADC, sous l’égide du Mauritius Sugar Syndicate (MSS) et la Chambre d’Agriculture de Maurice, se tient juste avant le Comité Technique de la SADC sur le sucre (TCS) les 4 et 5 août 2010. Le thème de la conférence de cette année est: "Ouvrir la voie à une industrie sucrière durable et cohérente pour la SADC ".
Maintenir le programme des réformes
Jean Noel Humbert, CEO du MSS a situé, pour sa part, les enjeux de la réforme, notamment au niveau des finances. "Le programme des réformes, entamé sous les Multi Annual Adaptation Strategies, doit être maintenu activement et de façon adéquate. Des facilités de financement au moment opportun et par rapport aux besoins de l’industrie sont essentielles. A Maurice, bien que les réformes sont arrivées à un stade avancé, seulement la moitié des fonds proposés par la Commission européenne sous les Accompanying Measures budgétaires a été allouée par le gouvernement aux producteurs de sucre" a-t-il souligné.
Les usiniers ont beaucoup investi de leur argent dans la centralisation des usines, la construction de deux nouvelles raffineries de sucre, la cogénération et la modernisation des opérations aux champs. Des finances seront encore nécessaires pour le regroupement des petits planteurs et l’optimisation des institutions au service de l’industrie en terme de taille et de coûts, a ajouté Jean Noel Humbert.
Jacques d’Unienville, CEO d’Omnicane, a présenté sa propre compagnie pour illustrer de façon plus explicite les reformes enclenchées et la réorientation de l’industrie : passant du sucre à la canne.
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Monday, August 2, 2010
FARC ACT AMMENDED
The FARC Act was recently amended. Major changes lie in section 6, where the following Transitional provisions are catered for:
(1) All rights, obligations and liabilities subsisting in favour of, or against, the National Federation of Young Farmers’ Clubs shall, at the commencement of this Act, continue to exist under the same terms and conditions in favour of, or against, the Council.
(2) All proceedings, judicial or otherwise, commenced before and pending at the commencement of this Act, by or against the National Federation of Young Farmers’ Clubs, shall be deemed to have been commenced and may be continued by or against the Council.
In essence, above also imply that the National Federation of Young Farmers’ Clubs Act is repealed. You can read the amendments by clicking here or by clicking on the image above.
(1) All rights, obligations and liabilities subsisting in favour of, or against, the National Federation of Young Farmers’ Clubs shall, at the commencement of this Act, continue to exist under the same terms and conditions in favour of, or against, the Council.
(2) All proceedings, judicial or otherwise, commenced before and pending at the commencement of this Act, by or against the National Federation of Young Farmers’ Clubs, shall be deemed to have been commenced and may be continued by or against the Council.
In essence, above also imply that the National Federation of Young Farmers’ Clubs Act is repealed. You can read the amendments by clicking here or by clicking on the image above.
Sunday, August 1, 2010
REMINDER- Call for Papers: International Conference on Digital Libraries and Knowledge Organization
Original papers in English are invited on a theme related to those mentioned below. An international review panel will review the papers based on originality of the work, quality and relevance to the main theme of the conference. Peer reviewed and accepted papers will be published in the conference proceedings. The papers should strictly follow the submission guidelines.
Learn more here:
http://news-agriculture.blogspot.com/2010/07/all-for-papers-international-conference.html
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