Wednesday, September 8, 2010

Strawberry Culture

LE même rituel, chaque matin, depuis que la saison de la récolte de fraises, « ce fruit rouge de luxe, car rémunérateur » , a commencé. Dès laurore, Rumila Mungur, directrice de la société familiale Fresh Strawberries Ltd , est à pied doeuvre. A cueillir, avec laide de ses fi ls, son époux et deux employés, 15 kilos de fraises, dans sa plantation, à Floréal.
Quelle vend aux supermarchés de lîle à partir de Rs 60 la barquette de 250 grammes.
« Jattendais la récolte de cette année avec impatience. Et je ne suis pas déçue, senthousiasme Rumila Mungur. Mes fraises nont jamais été aussi belles et sucrées ! » Et, selon les 25 cultivateurs de fraises reconnus par l Agricultural and Research Extension Unit ( Areu), la récolte de fraises, qui a certes commencé avec un peu de retard cette année, promet des fruits de « meilleure qualité » . Cela, en raison, notamment, de la culture sous serre.Cette nouvelle technique, adoptée cette année, rencontre un franc succès, selon les experts de lAreu. « La culture sous serre permet de limiter la propagation des maladies causées par lexcès dhumidité sur les feuilles, les fl eurs et les fruits, souligne un chercheur de cet organisme. Elle évite aussi de favoriser la pourriture grise due aux pluies, lors de la fl oraison et la fructifi cation. Lirrigation se fait ainsi par un système de goutte à goutte. » La culture sous serre a, en tout cas, les faveurs de Rumila Mungur qui a béné- fi cié de laide de lAreu pour la récolte 2010. Elle dit avoir constaté une nette amélioration de laspect de ses fraises, en comparaison avec la saison 2009. « Contrairement aux années précédentes, je nai pratiquement pas de pertes. Ni la pluie, ni les oiseaux sont venus abîmer les plants de fraises. » Et de senthousiasmer : « La culture sous serre a porté ses fruits ! » De plus, celle- ci lui a également permis de faire des économies.
« Nous navons pas utilisé de pesticides et dinsecticides, elles sont parfaitement naturelles et cela se traduit par leur goût. » Lenthousiasme de Rumila Mungur nest, toutefois, pas partagé par Jagurnath Ramlugun.
Ce dernier, qui possède des plantations de fraises à Floréal et Beau- Climat, préfère lancien système, cest- à- dire la culture en plein air. « Mes fraises ont toujours été appréciées par mes revendeurs » , soutient- il.
Pourtant, depuis le début de la saison, il a perdu 50 % de sa récolte en raison du mauvais temps. « Cette année, le début de récolte est diffi cile. Beaucoup de fruits ont été abîmés, mais je continuerai à les cultiver en plein air » , persiste Jagurnath Ramlugun.
Quimporte la façon dont elles ont été cultivées, les fraises sont sûres de trouver preneur dès leur apparition sur les rayons de supermarchés ou les étals des marchés.
« La récolte de fraises promet cette année des fruits de meilleure qualité. »


:: Blog Admin Note :: Article reproduced from lexpress.mu of 26.08.10 ::
:: Blog Admin Note :: Strawberry photo from www.ccof.org ::   

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