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Le consultant du projet sera nommé incessamment par appel d’offres. Il devra, entre autres choses, déterminer l’encadrement légal par rapport au fonctionnement d’un marché national.
Les conditions d’opération, pas toujours conformes aux normes souhaitées, dans la cour des marchés de la vente à l’encan de produits agricoles à Port-Louis, Vacoas et à Centre de Flacq sont en passe de subir un lifting grâce à un projet de construction d’un marché de vente en gros national.
Parallèlement, des problèmes tels que les infrastructures inadéquates qui constituent un réel handicap pour la bonne marche des transactions surtout durant les intempéries, l’absence de facilités de stockage des fruits et des légumes qui influent négativement sur le coût des produits, les mauvaises conditions hygiéniques et sanitaires et l’absence d’aire de stationnement à l’origine d’embouteillages sont appelés à disparaître. Les trois sites actuels seront maintenus en place.
Le Conseil des ministres vient de donner son feu vert pour l’exécution du projet. Les travaux préliminaires seront réalisés par un consultant qui sera recruté incessamment par appel d’offres. Ce consultant devra, entre autres, établir la faisabilité du projet, indiquer la superficie requise pour son installation, procéder à l’identification du site approprié, calculer le coût du projet et élaborer un encadrement légal pour régir le mode de fonctionnement du marché de gros national.
Dès que le consultant aura donné une indication du coût du projet, le dossier sera soumis pour examen au Project Plan Committee (PPC) et au département du Transport Intérieur et de la Marine du ministère des Infrastructures publiques à la National Development Unit.
Le Project Plan Committee est un outil incontournable dans le dispositif du gouvernement pour ce qui est de l’investissement dans le secteur public. Dès l’exercice budgétaire 2008/2009, l’allocation budgétaire s’effectue désormais en fonction de programmes d’investissement à être mis à exécution selon un calendrier spécifique. Il oblige les ministères à inclure dans leur plan de prestation de services, le principe de recherche de normes et celui de l’établissement d’objectifs à atteindre par rapport au budget alloué.
En 1998, une étude en vue de la construction d’une infrastructure pareille a été lancée avec l’aide de la Japan International Corporation Agency (JICA).
« Il est temps de revoir le mode d’opération dans ce secteur. Le pays Il n’est plus possible d’effectuer des transactions à une heure du matin. Ce n’est plus prudent. Notre système d’opération est des plus archaïques. Il manque des facilités de base comme le stationnement adéquat, un système de canalisation des eaux pluviales, des espaces appropriés pour stocker les produits sans que leur qualité en souffre. Si ce système de commercialisation peut réduire le coût d’opération, ce sera bien entendu à l’avantage des consommateurs. Le marché national ne devrait pas être construit loin de Port-Louis », soutient Isoop Soobadar, président du Market Traders Association.
Source: www.lexpress.mu
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