Saturday, February 11, 2012

Photo Courtesy: Le Mauricien

Le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire Satish Faugoo a déclaré que le gouvernement s’engage à préserver les zones humides. C’était la semaine dernière dans le cadre de la Journée internationale des zones humides à Pointe-d’Esny, marquée par l’ouverture officielle du troisième site classé Ramsar à Maurice, après ceux de Terre-Rouge et de Blue-Bay. M. Faugoo a aussi annoncé les démarches entreprises en vue d’inclure Mare-Sarcelle à cette prestigieuse liste.

« Government is fully committed to maintain and well manage the wetlands. Indeed Government is addressing issues relating to forest resources, biodiversity and wetlands in a holistic manner », a affirmé Satish Faugoo. Plus tôt, le ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire a souligné que « the Ramsar convention conducts several programmes throughout the world to highlight that wetlands are more than just a muddy swamp ». Et d’ajouter : « Many do not comprehend that they provide an important ecosystem service. And wetlands continue to be destroyed and degraded through poor management and pollution ».

Satish Faugoo annonce que son ministère travaille actuellement sur un plan de gestion des réserves nationales et des îlots. « We are pursuing our efforts to get Mare-Sarcelle wetland found at Bras d’Eau National Park designated as a Ramsar site », soutient-il. Ce site s’étend sur une superficie de 89,73 hectares dans le nord de l’île et abrite des espèces indigènes et endémiques. Outre les mangliers qui caractérisent ces zones humides, d’autres plantes et espèces animales y ont été répertoriées, dont le Orchid Oenellia, le Aphroditce et l’Acrostichum aureum… Les lieux accueillent aussi des oiseaux migrateurs comme celui de Pointe-d’Esny ou de Terre-Rouge.

La gestion de ces sites tombent sous la responsabilité du National Parks and Conservation Service du ministère de tutelle. Ses tâches sont : la protection des zones humides, la promotion et la conservation et l’utilisation de ces lieux de manière durable par le biais d’un partenariat public-privé en vue de tirer des avantages socio-économiques pour le bien-être de tous et sensibiliser la population sur leur importance. Selon le ministre, 35 % de ces sites à travers le monde sont associés à des activités touristiques avec 940 millions de personnes les ayant visiter en 2010.

Le ministre a aussi souligné que cet écosystème a mis des millions d’années pour devenir ce qu’il est. Par conséquent, c’est la responsabilité de tout un chacun de veiller à sa conservation. Satish Faugoo a indiqué que le troisième site classé Ramsar à Maurice couvre une superficie de 21,5 hectares. Il est caractérisé par l’eau saumâtre et le terrain marécageux favorisant la développement des fôrets de mangliers. Le site sert de terreau pour certaines espèces : crabes, mollusques et poissons. Les mangliers sont aussi connus pour agir comme « une protection contre l’effet de tsunamis et autres calamités naturelles ».

La cérémonie de la semaine dernière s’inscrivait aussi dans le cadre de la décennie internationale de la biodiversité 2011-2020. Satish Faugoo note que la préservation des zones humides et les campagnes de sensibilisition quant à leur importance sont liées au concept Maurice Île Durable. « The MID project aims at creating a greener and more sustainable Mauritius where economic, environment and ecological considerations prevail. »

Les élèves sensibilisés à l’importance des zones humides
Pour marquer la Journée internationale des zones humides, le ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire s’est associé à celui de l’Éducation pour sensibiliser les élèves sur leur importance. Ceux des établissements de la région de Pointe-d’Esny étaient conviés à la cérémonie. Après le discours officiel, ils ont eu droit à un lot de matériel pédagogique comprenant des brochures sur la question. Ils ont aussi eu l’occasion de visiter la mini-exposition sur les zones humides de Maurice organisée sur place.

Dans son allocution, le ministre de l’Éducation s’est réjoui de cette collaboration et a observé que sans la préservation des zones humides, le concept Maurice Île Durable (MID) ne serait pas complet.

Vasant Bunwaree a noté que les « wetlands are amongst the most productive ecosystems in the world providing rich fishing grounds or important grazing areas for cattle and wildlife. They also act as buffers against floods, storing rainwater and then slowly releasing it (…) Another key function of wetlands is their ability to filter off waste and contaminants, as water moves from the wetland to underground aquifers. Thus wetlands can be efficient, low cost water purification systems ». Il observe que les zones humides sont en danger avec les conséquences des activités humaines : « As we build and develop settlements, as we convert agricultural land and reclaim other lands and divert our rivers and springs, in fact, as we go in for more and more irrigation projects in the name of food security. »

Le ministre parle aussi des conséquences des calamités naturelles : l’érosion, les pluies diluviennes, la sécheresse, entre autres. Vasant Bunwaree affirme que « my Ministry has geared its efforts to develop education for sustainability at every ‘level’ ». Ce qui signifie qu’il faut réorienter le curriculum et le processus d’apprentissage et équiper les éducateurs pour qu’ils puissent répondre aux nouveaux défis d’une Île Maurice Durable.

M. Bunwaree rappelle que son ministère a présenté récemment une nouvelle structure pour le préprimaire, le primaire et le secondaire. Ce National curriculum frameworks « prescribe education for sustainable lifestyles as cross-cutting issues over a range of subjects taught at both primary and secondary levels ».

Le ministre constate que d’autres projets liés à la protection de l’environnement et au développement durable ont été introduits dans les établissements scolaires conjointement avec le ministère de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire. Parmi, il note le Green School Project, Rainwater Harvesting project, Segregation of Waste, Endemic Gardens et Composting.

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