Saturday, November 19, 2011

Pénurie et hausse de 10 % des prix des légumes

Qui dit sécheresse, dit également hausse de prix des légumes. En effet, les prix des légumes vont enregistrer une hausse de 10 % dans une quinzaine de jours. On avait bien eu de la pluie il y a deux semaines, mais en ce moment, il y a encore la chaleur. Nous sommes en période de sécheresse.




Dans certains endroits, les planteurs ont l'eau pour l'irrigation mais à d'autres endroits, certains planteurs sont en train de souffrir.

"D'ici peu on sera dans une période rouge au cours de laquelle les prix de plusieurs légumes vont connaître une hausse de 10 % et cette hausse durera jusqu'à ce que les planteurs reçoivent de l'eau." C'est ce qu'a déclaré au Matinal Krepalloo Sunghoon, président de la Small Planters Association.

Peu de temps auparavant, il fallait compter entre Rs 400 et Rs 450 pour l'approvisionnement hebdomadaire en légumes d’une famille nucléaire avec deux enfants, maintenant, il faut compter avec Rs 650 à Rs 700 pour de telles dépenses.

Les marchands ont une explication pour justifier cette hausse : il n'y a pas eu de précipitations ces dernières semaines et cela a beaucoup affecté les plantations. Les graines que les planteurs avaient semées n'ont pas germé.

On risque fort, s'il ne pleut pas, de connaître une pénurie de légumes dans les semaines à venir. Mais, en définitive, il y aura une hausse et à cela on n'y échappera pas.


Les prix des engrais ont triplé
Au marché central, c'est le prix de la pomme d'amour qui a commencé à grimper. Vendue à Rs 25, voire même à Rs 15 le demi-kilo, il y a deux mois, son prix a augmenté et la pomme d'amour se vend maintenant autour de Rs 25 à Rs 30 le demi-kilo, des fois même à Rs 35.
Sur les étals, on peut remarquer que le voëhm se vend à Rs 25 contre Rs 15 auparavant, les aubergines à Rs 20 contre Rs 10, le pâtisson à Rs 30 l'unité contre Rs 20, les lalos à Rs 50 le demi-kilo contre Rs 35 et la calebasse à Rs 20 l'unité contre Rs 15.

Le giraumon se vend à Rs 10 le demi-kilo contre Rs 5 ou Rs 7 plus tôt, le chouchou aussi est à Rs 10 contre Rs 5. Le haricot à Rs 30 le demi-kilo contre Rs 20. Les petits piments se vendent à Rs 100 le demi-kilo, soit le double de son prix d'il y a deux mois.

La pomme de terre coûte Rs 12 ou Rs 15 le demi-kilo et les oignons se vendent à Rs 15 ou Rs 25. Le goût de la margoze est plus amer à Rs 40 comparé à Rs 30. Les carottes sont à Rs 15 contre Rs 10 et le choux-fleur, qui se vendait à Rs 25 est passé à Rs 40 l'unité dépendant de la taille.

Une vendeuse au marché soutient que les planteurs, de nos jours, cultivent très peu de margoze, ce qui occasionne un manque et, en conséquence, sa rareté est la raison de son prix exorbitant. “Quant aux choux-fleurs, c'est parce que ce légume n'est disponible que pendant l'hiver, et d'ici peu on n'en aura plus", soutient-elle.

D'autres facteurs justifient la cherté des légumes. Les prix des engrais et autres fertilisants ont triplé. Les engrais sont le plus souvent des mélanges d'éléments minéraux destinés à apporter aux plantes des compléments nutritifs pour améliorer leur croissance et augmenter le rendement et la qualité des cultures. Un sac de 50 kilos de 13-13-20 utilisé pour des légumes est passé de Rs 800 à Rs 1 600, celui de 17-8-25 est passé à Rs 1 700 contre Rs 900, et le 23-0-24 est passé de Rs 900 à Rs 1 700.

Cette hausse s'explique par l'insuffisance de l'offre face à l'accroissement de la demande, affirme-t-on chez les revendeurs. Les pays producteurs ont du mal à fournir les principaux engrais agricoles.

L'utilisation d'engrais, qui permet d'obtenir de grandes quantités de produits à l'hectare, est inséparable de l'agriculture intensive moderne. Certains planteurs ont même opté pour le système hydroponique, où l'engrais s'écoule par le système d'irrigation. D'autres planteurs songent à diminuer la superficie de leurs cultures. Dans un passé pas trop lointain, on se rappelle que le manque de fertilisants sur le marché avait résulté en une hausse artificielle des prix, divers commerçants vendant les mêmes produits à différents prix, un peu selon leur humeur. Le prix des herbicides est par contre monté par 400 %. 



Source: Le Matinal 19.11.11

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