Thursday, February 28, 2013

ECDD’s award-winning film about agriculture on Anjouan now online





"Hadisi ya Ismaël" est une production d'ECDD qui raconte l'histoire d'un agriculteur anjouanais, Ismaël Issouf Abdallah. Lors du "Comoros International Film Festival" 2012, le film a remporté le deuxième prix.

Ismaël Issouf Abdallah a ses origines au village d'Adda. Au cours des 10 dernières années, il a entreprit 6 tentatives pour traverser à Mayotte. Trois fois, son bateau a été arrêté par la police aux frontières. Les autres trois fois, il a réussit la traversée, mais arrêté et renvoyé après. En 2012, il en avait assez. Il décide pour de bon de s'installer à Adda et de se lancer dans l'agriculture. Pour restaurer la fertilité de son champs, hérité de son père, il s'est rendu à l'équipe d'ECDD pour demander leur avis. Avec l'aide de Badroudine Ali et les autres techniciens du projet, il a réussit dans son plan et il tire actuellement les bénéfices chaque jour.


Source: ECDD

Tuesday, February 26, 2013

Green-Fingered Mauritian Farmers Go Green








By Kritanand Beeharry’s side are thousands of watermelon seedlings that he has grown in small pots without the use of chemical fertilisers. As the farmer prepares his half-hectare piece of land in Soreze, near Mauritius’ capital Port-Louis, to plant the two-week-old seedlings, he takes a minute to admire his achievement. “Look at these, they look solid and better grown -- it’s the compost,” he says.

It has been about a month now since the government teamed up with a private compost-manufacturer to offer farmers here a 30-percent subsidy for compost made from domestic waste and an increasing number are realising the benefits of going green.

“It’s the same as the manure that we used a long time back,” Beeharry tells IPS.
“This has not been available for decades, because animal husbandry has declined here -- we had no choice but to use chemicals, and this has damaged our soil.”

The Compost Subsidy Scheme offered by the government since Feb. 1 means that farmers now pay 50 dollars less per tonne for the compost they buy from Solid Waste Recycling Ltd, a private enterprise that produces compost from domestic waste.

Roopesh Beekharry, manager at the Small Farmers Welfare Fund, which administers the subsidy, says 525 of the country’s 12,000 farmers have utilised the discount since the scheme’s official launch earlier this month.
“And the number is growing everyday,” the fund manager told IPS.
While things started off a bit slowly because of recent rains, he expects interest to pick up again after March, he says.  In total, about 2,000 farmers have bought compost from the plant since it opened in June 2012, according to Solid Waste Recycling.

Tomato farmer Kripalou Sunghoon from Triolet, northern Mauritius, believes that the compost subsidy has come at the right time to challenge the rising costs of chemical fertilisers. While the latter go for 750 to 800 dollars a tonne, compost presents a cheap alternative at only 175 to 200 dollars a tonne.

“We no longer can afford to buy chemical fertilisers,” Sunghoon told IPS. “The subsidised compost will bring down the cost of our inputs, besides giving a new life to our dying soil.”

The benefits of going organic are nothing new to Manoj Vaghjee, president of Resources and Nature Foundation, a non-governmental organisation promoting sustainable agriculture on the island. For the last five years he has been training farmers in biological agriculture and the use of organic compost.
He says that plants grow stronger, resist insects and pests, and farmers obtain a better yield when they use organic compost.

“Our trainees have cultivated 30 to 40 percent more ladyfingers, maize, tapioca, calabash and brinjals with compost than with chemicals per harvest,” Vaghjee told IPS.

What’s more, compost helps develop better roots and prevents soil erosion, according to agricultural engineer Eric Mangar from the Movement for Self-Sufficiency, an NGO for agricultural development.
“Chemical fertilisers affect the soil, reduce the plant’s resistance to diseases and pests,” he told IPS. “They pollute the rivers and lakes and underground reservoirs and also affect the quality of the vegetables.”
The quality of the compost, however, has not gone undisputed.

Raffick Dowlut, senior extension officer at Agricultural Research and Extension Unit, says he has compared compost made from domestic waste to chemical fertilisers and finds that compost has a relatively low concentration of nutritive elements as opposed to the chemicals.

But he admits that “compost improves the physical, chemical and biological nature of soil and its fertility - chemicals do not.”

Agricultural scientist Ramesh Rajkumar advises farmers not to change their production method immediately. Instead, they should use a mix of 50 percent of compost and 50 percent of chemicals, he said, as the latter supply minerals to the plants.

“The soil fertility is damaged by the use of too much chemicals over such a long time,” he explained, “It should be built slowly.”

Meanwhile, the recycling plant prevents about 100,000 tonnes of domestic waste a year from being dumped in the only landfill on the island, according to Patrick Maurel, chief executive officer at Solid Waste Recycling. Dumped at Mare Chicose, in the south “it would contaminate the underground water reservoirs and release methane that pollutes the air,” Maurel told IPS.

The country’s 1.3 million people produce about 1,200 tonnes of waste daily, or 400,000 tonnes a year, and the government spends around 16 million dollars collecting it and transporting it to the dumping ground, according to the Local Government Ministry.

Citing a 2002 study by the University of Mauritius, Maurel says almost 90 percent of the waste is recyclable and 55 percent can be transformed into compost and used in agriculture.

Back at Beeharry’s melon farm, the green grower looks at his latest transition holistically.
“When we care for the environment, we care for natural resources that are made up of land, water and air. This not only helps us to get a better production, but it also gives us our daily food, now and in the future.”

Source: Independent European Daily Express

AGRICULTURE : Le SFWF lance un plan d’assurance pour les petits planteurs

Le Small Farmers Welfare Fund (SFWF) a lancé hier, à Solitude, un plan d’assurance médicale à l’intention des petits planteurs. « C’est une couverture à laquelle les petits planteurs n’ont rien à contribuer mais qui leur permettra de bénéficier d’avantages financiers », a déclaré Roopesh Bheekharry, Manager de SFWF. Le ministre de l’Agro-industrie, Satish Faugoo, également présent, a remis des sacs de fertilisants aux petits planteurs dont les plantations ont été affectées lors des récentes intempéries.

Ce plan d’assurance est calqué sur le modèle « Group personal accident cover ». Il couvre les petits planteurs membres du SFWF 24h sur 24 et comporte divers avantages : une allocation de Rs 500 par jour en cas de chômage technique jusqu’à un maximum de 15 jours ; leurs frais médicaux sont remboursés jusqu’à un maximum de Rs 2 500 ; en cas d’invalidité, ils obtiennent, selon le degré de handicap, une somme de Rs 17 500 et en cas de décès, une somme de Rs 27 500 est offerte à leur famille.

Lors de son intervention, le ministre Satish Faugoo a félicité les petits planteurs pour le travail « merveilleux et formidable » qu’ils accomplissent en dépit des calamités qui les ont frappés depuis ces derniers mois. C’est grâce à ces derniers que le pays est autosuffisant en légumes frais depuis de nombreuses années, a soutenu le ministre. « L’accent du gouvernement est mis sur la sécurité alimentaire. Nous voulons devenir autosuffisants en produits stratégiques. Nous ne pouvons tout produire à Maurice à cause des mauvaises conditions climatiques et aussi des problèmes d’espace, par exemple, mais nous pouvons améliorer notre sécurité alimentaire », a-t-il dit.

M. Faugoo a rappelé aux petits planteurs présents les nombreux plans d’aide institués par le gouvernement mais dont ils ne seraient pas au courant. Il a dit reconnaître qu’il y a un manque de communication à ce niveau. « Nous devons améliorer la communication pour que chacun d’entre vous soit au courant des mesures qui sont en votre faveur », a-t-il déclaré.

À ce stade, le ministre a débordé sur la politique pour dire à son auditoire que le Parti travailliste a été créé pour défendre les travailleurs. « Tou tan nou finn done e zame fini done. Me si don plis isi bizin koup lezot kote », leur a-t-il dit, avant de rappeler que Maurice est le seul pays au monde où autant de services essentiels sont offerts gratuitement à la population. Il a cité, entre autres, les soins de santé, l’éducation, le transport pour étudiants et aussi pour le troisième âge. M. Faugoo a également parlé de la fourniture électrique et de l’eau à 100 % et de l’octroi d’un grant pour le coulage de dalles, outre les subventions sur le gaz ménager, la farine et le riz. « Kot sorti sa kas-la ? », s’est-il interrogé, avant d’ajouter que c’est la contribution de la population à l’économie qui permet au gouvernement d’offrir ces services gratuitement. « Notre pays n’est ni riche ni à la dérive mais il fait très bien sur le plan économique malgré les difficultés dans le monde entier », a-t-il conclu.

Source: Le Mauricien 26.02.13

Wednesday, February 20, 2013

470 tonnes de légumes importés

La pomme d’amour, dont le prix atteint des sommets ces jours-ci, ne fait pas partie des légumes qui seront importés.


Environ 470 tonnes. C’est le volume de légumes dont le pays aura besoin d’ici à avril prochain pour pallier un éventuel manque sur le marché. La raison : les récentes pluies ont endommagé de nombreuses cultures.
Pour éviter tout risque de pénurie, le ministère de l’Agro-industrie a décidé d’accorder des permis d’importation à sept importateurs. L’objectif est d’importer 250 tonnes de carottes, 150 tonnes de choux, 50 tonnes de choux-fleurs et 20 tonnes de haricots verts. Une étude de l’Agricultural Research and Extension Unit indique que l’importation de ces légumes est nécessaire pour que les consommateurs ne soient pas privés de légumes.

Les autorités veulent éviter la pénurie
Avec les récentes pluies diluviennes, les cultures vivrières ont fortement souffert. En témoigne le manque de légumes sur le marché cette semaine. Les légumiers, pour compenser le manque à gagner, n’ont d’autre choix que d’augmenter les prix. Les autorités pour leur part ont autorisé l’importation de 470 tonnes de légumes afin d’éviter une pénurie. Selon le ministère de l’Agro-industrie, c’est vers la fin de ce mois que les légumes seront importés, probablement en provenance de l’Afrique du Sud.

Parmi les légumes qui seront importés, la pomme d’amour est la grande absente. Le ministère de l’Agro-industrie justifie cette situation du fait de la spécificité de ce légume. Mardi, le prix de la pomme d’amour frôlait la barre de Rs 80 le demi-kilo au Marché central (voir tableau plus loin).

Le ministère de l’Agro-industrie a eu, lundi, une réunion avec vingtaine d’importateurs de légumes. La nécessité de protéger les producteurs de légumes locaux a été un des points forts de cette réunion. Krepalloo Sunghoon, président de la Small Planters’ Association (SPA), a déclaré au Matinal, mardi, qu’il partage la décision du ministère de l’Agro-industrie pour autoriser l’importation des légumes. Cependant, il devait insister sur le fait que le ministère doit instaurer un système de contrôle pour que l’importation de légumes ne dure pas éternellement aux dépens des petits planteurs.

Selon le président de la SPA, c’est plus particulièrement la culture de la pomme d’amour qui a subi un sérieux revers avec les récentes pluies.

Légumes - Prix (Demi-kilo)
Pomme d’amour - Rs 70 à Rs 80  
Aubergine - Rs 8 à Rs 10
Carotte - Rs  40
Concombre - Rs 16 à Rs 26 (unité)
Chou - Rs 40 à Rs 50 (unité)
Gingembre - Rs 60
Voeme - Rs 36
Piment (G) - Rs 20 (1/4)
Piment (P) - Rs 12 (1/4)
Margoze - Rs 25
Ail - Rs 70 

Source: Le Matinal 20.02.13