L’Acerophagus Papayae, parasitoïde de la cochenille du papayer. Photo: lexpress.mu
Les vergers de papayers à travers le pays sont, actuellement, envahis par les ‘white bugs’ [admin note: mealybugs].
Afin de lutter contre ce problème, des parasites [admin note: parasitoïdes] Acerophagus
Papaya [admin note: Acerophagus
Papayae] ont été relâchés dans différents vergers du pays notamment à
Solitude, Brisée-Verdière, Triolet, Espérance-Trébuchet, Bon-Accueil, Grand-Gaube, entre autres. Dans les vergers d’arbres fruitiers, ces dégâts se manifestent de deux façons, soit par la chute prématurée des boutons floraux, dans le cas d’attaques aux stades de débourrement et prébouton rose, soit par des malformations plus ou moins prononcées des fruits, dans le cas d’attaques du stade bouton rose jusqu’à la chute des pétales.
Le gouvernement a bénéficié de l’aide du National Bureau of Agriculturally Important Insects qui a agréé le transfert de 500 spécimens du parasitoïde élevé en laboratoire à des fins de contrôle biologique classique des ‘white bugs’.
D’ici peu, un plan d’action sera mis en place pour s’attaquer à une nouvelle maladie affectant les bananiers. La solution la plus viable, jusqu’à présent, c’est d’éliminer les plantes qui ont été affectées par des ‘white bugs’ afin qu’ils n’affectent pas les autres fruits et légumes qui se trouvent dans les parages. Le ‘white bug’ a été détecté en premier lieu dans la région d’Albion avant de se répandre à travers le pays, causant des dommages aux papayers.
La fertilité de la femelle des ‘white bugs’ et la durée de métamorphose des larves dépendent largement de la température et de la plante hôte. Une femelle peut pondre jusqu’à 600 oeufs sur une aubergine ! La femelle pond ses oeufs sur la face inférieure de la feuille, ceuxci ne sont pas visibles à l’oeil nu. La larve qui éclot est d’abord très mobile pendant quelques heures pour aller chercher un endroit pour s’installer. Par la suite, elle est immobile jusqu’au stade adulte. Les larves et les adultes nuisent à la plante de la même façon que les pucerons : elles affaiblissent la plante par succion. Les feuilles jaunissent et l’excédent de sucre qu’elles rejettent s’appelle le miellat. Il salit la plante et réduit ses facultés d’assimilation, d’où la prolifération de la fumagine (champignon).
Source: lematinal.com 01.04.14 Admin note: The article has several mistakes. The main ones are indicated through admin notes in bracket.