Friday, March 9, 2012

Launch of the 2012 - 2013 Africa-wide Women and Young Professionals in Science competitions

Call for Abstracts: ´Feeding 1 billion in Africa in a changing world´. Deadline: 14 May 2012.
The CTA/ FARA/IFS/ ANAFE/ RUFORUM consortium, in collaboration with AGRA and NPCA, is pleased to announce the launch of its 2012-2013 Africa-wide women and young professionals in science competitions. With a population of approximately 1.03 billion in 2011, and a growth rate of 24 million per annum, Africa’s population is expected to double by 2050. The continent needs to increase agricultural productivity in a sustainable manner as well as find endogenous solutions to respond to the challenges. Africa’s investment in science and innovation remains low; and only one African university is listed among the top 500 in the world. Women are under-represented in all areas of policy, education and research and many of Africa’s youthful population; 70% aged 30 or younger, do not see a future in agriculture or science. The continent faces a knowledge and skills gap as ageing scientists and academicians retire.
The 2012-2013 Africa-wide competitions will evaluate, recognize and reward the contributions of women and young professionals who are involved in: (i) Pioneering and innovative research; (ii) Communicating their research results and technological developments; and (iii) Advocating for policy change as well as influencing policy processes through their research. They will also raise awareness of the need for valuing and sustaining the engagement of women and young professionals and facilitating their contribution to Africa’s socio-economic transformation.
Get the Women in Science competition announcement here:
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Source: CTA

Sunday, March 4, 2012

Eric Mangar (MAA) : « L’environnement d’Agaléga est favorable à l’élevage de cabris »

Les membres de cinq familles sont engagés dans un projet d’élevage de cabris et de moutons. Le projet est piloté par le Mouvement pour l’Autosuffisance Alimentaire (MAA), dirigé par Eric Mangar.

Quel est l’objectif du projet d’élevage de cabris et de moutons à Agaléga ?
L’initiative se situe dans le cadre de notre mission d’œuvrer pour que le concept de l’autosuffisance alimentaire fasse partie du quotidien de cette masse de gens aux moyens financiers très limités ou quasi-existants. Notre rôle consiste à évaluer les possibilités d’imaginer et de concevoir des projets de production alimentaire adaptés aux circonstances de vie des personnes de bénéficiaires de notre aide.
Nous sommes arrivés à la conclusion qu’un projet d’élevage de cabris et de moutons est adapté à Agaléga. Il y a une abondance de fourrage dont les feuilles d’acacia.

Des Agaléens ont-ils été impliqués dans la mise en place de ce projet ?
Le MAA ne fait rien pour les gens. On ne fait pas de l’assistanat. L’implication formelle des bénéficiaires est une condition sine qua non de notre engagement auprès d’eux. Cette collaboration permet de susciter une synergie indispensable à la réussite d’un projet. En ce qui concerne le projet d’élevage, nous avons obtenu la collaboration des membres de cinq familles. Deux d’entre elles se sont engagées à la fabrication des abris pour les animaux. Les membres des trois autres familles ont reçu une formation approfondie au sujet de l’élevage de cabris et de moutons.

Quelle est la particularité du cheptel qui a été embarqué dans les cales de Mauritius Pride ?
Nous y avons introduit des races dont le rendement en terme de chair comparée à leur masse d’os est appréciable. Pour ce qui est des cabris, nous avons opté pour deux races à savoir les anglo-nubiens et les boers. Les résultent d’un croisement de chèvres communes anglaises et des chèvres d’Inde et d’Afrique. Le second est originaire d’Afrique du Sud. Les moutons sont d’origine dorper, merino et blackhead. Les Agaléens auront donc une source alternative de protéines. Nous avons étudié la possibilité de commercialiser les produits à Maurice au cas où le marché d’Agaléga est saturé.

Le choix d’Agaléga est-il une indication que l’élevage de cabris et de moutons à Maurice est plus difficile qu’en réalité ?
Une des conditions essentielles à la réussite d’un projet d’élevage de cabris et de moutons est le choix d’une filière et l’implication des parties prenantes. Dès qu’une filière a été établie, nous avons obtenu une collaboration de nos partenaires que sont l’Outer Islands Development Corporation, sans laquelle notre présence n’est pas possible à Agaléga, Socovia pour son savoir-faire en matière d’élevage, Emtel et l’agence Immedia. L’aide de Socovia pour ce qui est des soins vétérinaires a été considérable. Pour que l’élevage de cabris et de moutons puisse prendre son essor à Maurice, il faut préalablement s’assurer de l’appui inconditionnel d’un service vétérinaire de qualité. Ce qui n’est pas le cas en ce moment. Le pire est que l’on ne sait pas quand cette situation changera.

Propos recueillis par Lindsay Prosper


Source: http://www.lexpress.mu/

Friday, March 2, 2012

Post-Giovanna : du fertilisant remis à 131 adhérents du Small Farmers Welfare Fund

Photo Courtesy: http://www.lexpress.mu

Le programme de l’Agricultural Calamity Solidarity Scheme a connu ses premiers bénéficiaires le jeudi 1er mars, lors d’une distribution de fertilisants aux planteurs ayant souffert du cyclone Giovanna.

Au total, 131 membres du Small Farmers Welfare Fund (SFWF) dont les plantations ont été affectées par le cyclone Giovanna, ont reçu du fertilisant le jeudi 1er mars, grâce au programme du ministère de l’Agro-industrie, l’Agricultural Calamity Solidarity Scheme (ACASS).

Ce concept a été lancé il y a deux mois, par le ministre de tutelle, Satish Faugoo, présent lors de cette distribution qui a eu lieu au siège de la Farmers Service Corporation (FSC), à St-Pierre.

« Le gouvernement est très sensible aux problèmes qu’encourent les petits planteurs, tout en sachant que le prix des fertilisants ne cesse d’augmenter. La fonction d’aujourd’hui est très symbolique car c’est la première activité que nous tenons dans le cadre du contexte de l’ACASS », a déclaré Satish Faugoo.

C’est suite à une visite des officiers du ministère de l’Agro-industrie que 131 planteurs ont été sélectionnés pour cette distribution. Parmi eux, Vijay, qui entretient une plantation de légumes dans la région de La Marie.

« Plus de 60 % de mes plants ont été détruits par le cyclone Giovanna. Je suis très heureux d’avoir été sélectionné car j’avais vraiment besoin de cette aide », explique le planteur.

Blog: Small Farmers’ Expectations

Can we imagine the extent of the waste this unfortunate decision of the small planters is causing? Lack of income to the State, lack of income to the farmers themselves, the effect on the economy and above all essentially lack of produce for food. Should we consider this as a criminal act or a desperate act?

Planters are proud, independent-minded, self-reliant people. They have ushered the democratisation of the economy on their own efforts much before it had become official policy. Coming from a small planter’s family, I have personally followed and live the experience of their heroic struggle, not only for survival but to ensure the education of the children to tertiary level, from law to medicine, arts, science, technology and management.

My personal interest dates back to early 1960s. Rajen Gayan introduced me to the Young Farmers Movement and Clovis Vellin, founder/leader of Young Farmer’s Club. I met Vishnu Lutchmeenaraidoo and Raj Virahsawmy there.

I was pleasantly surprised to read page 84 of Jayen Cataree’s book ‘Behind the Purple Curtain’. He has recorded my interest in farming. We used to meet together with Vijay Joypaul at Dr. Philippe Forget’s residence practically every Sunday.

Dr. Vellin and Dr. Forget were great patriotic visionaries. Under their guidance, Vishnu, Raj, Ayle Duvall, Mamode, Sham Motah and I formed the backbone of the movement. We received the full support of SSR, Sir Satcam and the patronage of the then governor, Sir John Shaw Rennie. Sir John and SSR used to attend our field days. Tyfaite, the Young Farmer’s Agricultural and Industrial Exhibition, was organised for the first time in 1966 at Rose Hill stadium.

The Young Farmers Movement aimed at bringing young people back to the land. OXFAM, the British charity extended a financial help and funded two British young farmers to help us. It also funded my full time attachment as deputy national organiser and editor of farmer’s bulletin. L’Express made me ‘Jeune de l’Année’ in 1966 and Dr. Vellin ‘l’Homme de l’Année’ later. Those were the days of agricultural diversification from sugarcane.

Then what is wrong today? With two billion rupees security fund, excellent cadres of AREU, easy finance from DBM, what is the rational behind small farmers abandoning their lands? It is thanks to Vishnu Lutchmeenaraidoo’s decision to implement the scheme I coordinated to give 80% of the revenue of sugar proceeds within 15 days of the cane harvest that the small planters still grow sugarcane.

We cannot afford to allow thousands of acres of land to go waste. The expectations of the small farmers to come back to land cultivation are:

• Minimum guaranteed price to their produce through the marketing board. Similar scheme exists in Israel.

• Writing off of accumulated interest of agricultural loans and writing off of the dept on failed crops due to disaster such as cyclones and droughts on the Indian model. The small farmers should be made debt-free to give them a fresh start.

• Agricultural loan should not carry fixed and floating charges. It is just unfair.

• AREU should go to the farmer and bring to him on his farms all advice, support and knowhow on the American system. This system has allowed America to feed itself and the whole world.

• During the recent BOI meeting on Tertiary education, I met the director of Open and Distance Education of the Agricultural University of Tamil Nadu. He told me that farm schools should be setup to educate the children of farmers. With proper education and training, every morning they can go and pluck money from mixed farming. This scheme can easily create 7000 jobs.

The import bill of fruits, juices, milk, milk products and other agricultural produce are in billions of rupees. At least we can substitute parts of the imports and put the money in the farmers’ pockets.

Is there a leader capable enough to meet the small farmers’ expectations?


Source: Le Matinal 2.03.12