Des pommes d'amour à Rs 100 la livre et même parfois plus, des lalos entre Rs 40 et Rs 50 la livre ou des carottes à Rs 40 la livre, c'est le triste constat qu'ont fait beaucoup de consommateurs mauriciens ces derniers jours dans les différents marchés du pays. La faute revient aux fortes averses de ces derniers jours et à la sécheresse précédant la pluie.
Pour Kreepaloo Sunghoon, secrétaire général de l'Association des petits planteurs du Nord, les prix vont se stabiliser avant de baisser à la fin du mois d'avril. « Sauf imprévu, je pense que le prix de la pomme d'amour par exemple va se stabiliser dans les 10 prochains jours avant de redescendre à Rs 40 la livre environ. Dans une vingtaine de jours, le prix devrait se situer autour de Rs 25 la livre. Beaucoup de planteurs vont bientôt
récolter », soutient-il.
Par ailleurs, Isoop Soobedar, président de la Market Traders Association, note une pénurie de laitues sur les marchés. « 100 % des laitues produites à Maurice ont souffert des conditions climatiques. Elles se font rares sur les étals. De petites laitues justes bonnes à la consommation se négocient à Rs 25 la pièce. Néanmoins, à cause des prix élevés de beaucoup de légumes, les consommateurs se tournent davantage vers les brèdes dont les prix sont stables », affirme Isoop Soobedar.
En comparaison, la livre de pommes d'amour se vendait en moyenne à Rs 53,94 en avril 2011 et Rs 55,28 en avril 2010. La livre de carottes se vendait en moyenne à Rs 18,89 en avril 2011 et 32,50 en avril 2010 selon l'Agricultural Research and Extension Unit (AREU).
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les légumes plantés sous serre ne sont pas mieux lotis. Mehdi Rahimbaccus, directeur des Serres du Nord, souligne qu'actuellement c'est le fort ensoleillement qui provoque des dégâts aux légumes. « Quand je fais le tour des serres, je note une baisse de 80 % de la production par rapport à la normale à cette époque de l'année », déclare M. Rahimbaccus. Ne cultivant pas de pomme d'amour, mais des tomates, les Serres du Nord commercialisent actuellement leurs tomates à Rs 75 la livre. Mehdi Rahimbaccus souligne qu'avec la haute saison touristique qui se termine, la demande va baisser et donc entraîner les prix vers le bas.
Il estime qu'une large campagne de formation aux techniques de culture sous serre destinée aux petits planteurs pourrait contribuer à augmenter la production locale et donc à faire baisser les prix. Il fait notamment référence au contrôle de la température sous serre et à la pollinisation.
récolter », soutient-il.
Par ailleurs, Isoop Soobedar, président de la Market Traders Association, note une pénurie de laitues sur les marchés. « 100 % des laitues produites à Maurice ont souffert des conditions climatiques. Elles se font rares sur les étals. De petites laitues justes bonnes à la consommation se négocient à Rs 25 la pièce. Néanmoins, à cause des prix élevés de beaucoup de légumes, les consommateurs se tournent davantage vers les brèdes dont les prix sont stables », affirme Isoop Soobedar.
En comparaison, la livre de pommes d'amour se vendait en moyenne à Rs 53,94 en avril 2011 et Rs 55,28 en avril 2010. La livre de carottes se vendait en moyenne à Rs 18,89 en avril 2011 et 32,50 en avril 2010 selon l'Agricultural Research and Extension Unit (AREU).
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les légumes plantés sous serre ne sont pas mieux lotis. Mehdi Rahimbaccus, directeur des Serres du Nord, souligne qu'actuellement c'est le fort ensoleillement qui provoque des dégâts aux légumes. « Quand je fais le tour des serres, je note une baisse de 80 % de la production par rapport à la normale à cette époque de l'année », déclare M. Rahimbaccus. Ne cultivant pas de pomme d'amour, mais des tomates, les Serres du Nord commercialisent actuellement leurs tomates à Rs 75 la livre. Mehdi Rahimbaccus souligne qu'avec la haute saison touristique qui se termine, la demande va baisser et donc entraîner les prix vers le bas.
Il estime qu'une large campagne de formation aux techniques de culture sous serre destinée aux petits planteurs pourrait contribuer à augmenter la production locale et donc à faire baisser les prix. Il fait notamment référence au contrôle de la température sous serre et à la pollinisation.
Source: Defi Media Group
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