DANS une station de l’ Agricultural Research and Extension Unit ( Areu), à Réduit, des variétés de gros pois sont arrivées à maturité. Ne reste plus que la cueillette. En fait, 45 variétés de gros pois, de même qu’une vingtaine de variétés de soja, des petits pois et des haricots « pales » sont cultivés dans plusieurs endroits de l’île, dont Richelieu. Et, l’Areu songe sérieusement à les cultiver sur une grande échelle… Maurice réunit, en effet, les conditions nécessaires à la production de ces types de grains.
A commencer par un climat propice pour leur culture. Sans compter que la fl ambée des prix sur le marché mondial n’est pas sans encourager l’Areu à accélérer ses recherches. Car, à environ Rs 35 le demi- kilo d’haricot rouge et Rs 22 un sachet de demi- kilo de gros pois, il ne serait plus aussi préférable, fi nancièrement, de les importer... Selon Mala Gungadurdoss, Principal Research Officer à l’Areu, les résultats des plantations locales de grains ont été très positifs. « Il faut juste étudier comment rendre la culture de ces grains profitable tout en dépensant moins. » La maind’oeuvre coûte, en effet, cher . C’est ainsi que pour la plantation à grande échelle, il faudra compter sur la mécanisation, estime notre interlocutrice. L’industrie sucrière, à titre d’exemple, pourrait en faire des interline corps , c’est- à- dire les cultiver entre deux rangées de canne à sucre.
Anita Awotarowa, chercheuse qui travaille sur les gros pois – qui sont uniquement cultivés dans les pépinières de l’Areu –, espère pouvoir développer une variété propre à Maurice qui aura un rendement meilleur. « Il y a aussi la culture de soya qui donne des résultats probants. » Et, « avec le nombre de végétariens chez nous, cette culture a un avenir » , soutient- elle. A noter que les 22 types de soja cultivés sont appropriés pour la consommation.
Concernant les haricots, les planteurs qui participent aux recherches avec l’Areu, sont encouragés à produire des grains.
« Les ‘ haricots pales’ ne sont pas complètement secs. D’ailleurs, grâce aux facilités offertes, je peux dire que les planteurs sont intéressés » , affi rme Vanishta Cantiah, une autre chercheuse.
D’autant plus que l’Areu prévoit des avantages pour les cultivateurs et consommateurs si la plantation est faite à grande échelle. C’est ainsi que les grains consommés à moitié sec – ou verts dans le cas des gros pois – auraient meilleur goût avec un temps de cuisson limité. Les planteurs peuvent également gagner su r le poids de leurs produits.
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